Le Canada est chaud et devient de plus en plus chaud.
La chaleur létale sera une réalité d’ici 30 ans.
Chaleur extrême irréversible : Protéger les Canadiens et les collectivités d’un avenir mortel
de la géoscientifique Joanna Eyquem et Blair Feltmate, est une nouvelle étude du Centre Intact sur l’adaptation au climat (un centre de recherche de l’Université de Waterloo) qui projette un avenir torréfié dans les villes canadiennes alors que les températures continuent d’augmenter.
Les villes sont au centre des préoccupations car les zones urbaines sont les points chauds du réchauffement climatique, car elles sont plus chaudes que la campagne environnante, la chaleur étant piégée et réfléchie par les routes, les zones pavées et d’autres surfaces.
C’est l’effet d’îlot de chaleur urbain.
La chaleur extrême qui s’abat sur nous s’accompagne de menaces concurrentes d’inondations, de feux de forêt et d’autres catastrophes naturelles qui se produisent déjà au Canada.
Le Canada se réchauffe (en moyenne) à deux fois le taux mondial, selon les chercheurs.
Comme toujours, certains Canadiens seront plus vulnérables que d’autres : les personnes âgées, les personnes économiquement défavorisées, ceux qui travaillent à l’extérieur et les personnes qui ont déjà des problèmes de santé.
Les chercheurs sont assez précis sur les zones à risque :
« L
les régions basses de la côte ouest aux montagnes Rocheuses (Colombie-Britannique), les Prairies bordant les États-Unis (sud de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba) et au nord du lac Érié à travers la vallée du fleuve Saint-Laurent (sud de l’Ontario et du Québec) .”