Box Office : « No Hard Feelings » de Jennifer Lawrence vise un premier lancement de 12 millions de dollars, « The Flash » accolades pour une baisse de 60% Les plus populaires doivent être lus Inscrivez-vous aux newsletters Variety

NO HARD FEELINGS, Jennifer Lawrence, 2023. ph: Macall Polay / © Sony Pictures Entertainment / Courtesy Everett Collection

Une comédie classée R qui fait beaucoup rire peut-elle encore générer des ventes de billets démesurées au box-office?

« No Hard Feelings » de Jennifer Lawrence mettra cette question à l’épreuve alors que le film amusant et torride s’ouvre ce week-end dans 3 000 cinémas nord-américains, où il devrait rapporter 12 millions de dollars à ses débuts.

Ce n’est pas un résultat terrible à une époque où les comédies théâtrales, en particulier celles classées R, sont devenues une espèce en voie de disparition. Mais ce ne serait pas non plus un bon début compte tenu de sa puissance vedette, de son budget de 45 millions de dollars et de sa date de sortie en juin. Plus tôt cette année, « Cocaine Bear » d’Universal a ouvert ses portes à 23,2 millions de dollars – et (avec tout le respect que je dois au grizzly drogué) ce film n’était pas titré par l’un des plus grands noms d’Hollywood.

La participation au box-office national sera cruciale pour « No Hard Feelings », car les grandes comédies ont tendance à avoir un attrait limité auprès du public international. Les critiques ne peuvent pas déplacer l’aiguille. Il détient 60 % sur les tomates pourries, avec Variété Owen Gleiberman écrit que « la promesse d’affaires risquées du film n’est guère plus qu’une grosse allumeuse ». D’autres critiques ont fait l’éloge de Lawrence en tant qu’acteur « qui n’est jamais que regardable ».

Un plus pour Sony : « No Hard Feelings » n’a pas de concurrence avant la fin de l’été, lorsque « Strays », classé R par Universal, sur un chien abandonné par son propriétaire mauvais payeur, ouvre en août.

Les studios ont revisité le genre comique avec des résultats mitigés. Plus tôt cet été, « The Machine » de Sony et Legendary, inspiré de la routine de stand-up du même nom de Bert Kreischer, s’est effondré avec 10 millions de dollars dans le monde. Les « Bros » torrides de Billy Eichner ont également raté l’année dernière avec seulement 14 millions de dollars dans le monde, tandis que « Cocaine Bear » s’est transformé en une victoire modeste avec 87 millions de dollars dans le monde. Ces films étaient moins chers que « No Hard Feelings », avec des budgets de 22 millions de dollars ou moins.

Avec les tentatives de PG-13, des véhicules vedettes comme « Ticket to Paradise » de Julia Roberts et George Clooney et « The Lost City » de Sandra Bullock ont ​​mieux réussi à se connecter avec les cinéphiles (chacun éclipsant 150 millions de dollars dans le monde). Pendant ce temps, le style de rencontre des parents du comédien Sebastian Maniscalco « About My Father » et l’histoire familiale dysfonctionnelle de Jo Koy « Easter Sunday » ont été largement ignorés au box-office.

Gene Stupnitsky, l’un des esprits créatifs derrière la comédie surréaliste d’Amazon « Jury Duty », a co-écrit et réalisé « No Hard Feelings ». Lawrence joue un chauffeur Uber malchanceux qui accepte une annonce Craigslist pour « sortir » avec un garçon introverti de 19 ans (le nouveau venu Andrew Barth Feldman) avant d’aller à l’université. Le long métrage précédent de Stupnitsky, la comédie classée R de 2019 « Good Boys » avec Jacob Tremblay, a ouvert en période pré-pandémique à 21 millions de dollars. Le charmant film de passage à l’âge adulte a terminé sa tournée théâtrale avec 111 millions de dollars dans le monde.

Ce week-end également, « Asteroid City » de Wes Anderson devrait générer entre 7 et 8 millions de dollars lorsqu’il s’étendra sur 1 500 sites. Le drame comique, mettant en vedette Scarlett Johansson, Jason Schwartzman, Maya Hawke, Bryan Cranston et des dizaines d’autres habitués et nouveaux venus d’Anderson, a ouvert en version limitée avec 790 000 $ – ce qui se traduit par un énorme 132 211 $ par théâtre.

Ailleurs au box-office, les restes de l’aventure de bande dessinée DC « The Flash », « Elemental » de Pixar et l’animation « Spider-Man: Across the Spider-Verse » de Sony se disputeront la première place en Amérique du Nord.

Selon les premières estimations, le champion du week-end dernier « The Flash » cherche à conserver la première place. Dans sa deuxième sortie, l’histoire de super-héros autonome dirigée par Ezra Miller vise à ajouter 22 à 25 millions de dollars, soit une baisse d’environ 60% par rapport à ses débuts à 55 millions de dollars.

« Elemental », qui a cimenté un nouveau creux pour Pixar avec son lancement de 29 millions de dollars, devrait rapporter 14 à 16 millions de dollars lors de son deuxième week-end, soit une baisse de 45 à 50%. Et « Spider-Verse », sur la base de sa trajectoire actuelle, devrait rapporter entre 13,5 et 15 millions de dollars lors de son quatrième week-end de sortie. Jusqu’à présent, la suite animée a rapporté 290 millions de dollars en Amérique du Nord et 506 millions de dollars dans le monde.

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