Pour célébrer la large diffusion (et les premiers succès) de « Bottoms », Seligman a publié sur Instagram l’histoire de la façon dont elle et Sennott se sont engagés à faire « Bottoms » (et y compris leur amie commune, Ayo Edebiri) en 2017. La première photo montre Sennott posant avec le tableau blanc sur lequel ils ont dessiné le film. Jetez un œil pour voir si vous pouvez repérer des différences par rapport au montage final.
Comme le raconte Seligman, elle et Sennott ont passé cinq ans à écrire le film dans des lieux tels que « divers [New York University] bâtiments, les cafés du West Village, nos appartements, sur zoom pendant un an. » Elle termine le message avec le plaidoyer : « Soutenez les perdants queers et les filles en échec en vous procurant un ticket. »
Au cours de ce long processus d’écriture sur « Bottoms », Seligman a transformé son court métrage étudiant « Shiva Baby » en un long métrage. Dans les deux versions, Sennott incarne Danielle, une étudiante sans but qui rencontre son ex (Molly Gordon dans le long métrage) et son sugar daddy (Danny Deferrari) lors d’une shiva. Le film a fonctionné parce qu’il était si proche de la réalité ; malgré le contexte culturel spécifique, le cadre d’une réunion de famille inconfortable est un cadre auquel tout le monde peut s’identifier. Pour refléter les angoisses de Danielle, Seligman cadre ses plans avec précision et met parfois le son à zéro, créant un sentiment de claustrophobie digne d’un film d’horreur.
« Bottoms », en revanche, est absurde. Cette comédie farfelue à la minute près s’apparente davantage au court métrage comique des stars, « Ayo et Rachel sont célibataires ». Ce changement de ton d’un film à l’autre prouve que les talents de réalisateur de Seligman sont flexibles et réaffirme Sennott et Edebiri comme deux des étoiles montantes les plus brillantes du cinéma (et de la télévision) aujourd’hui.
« Bottoms » est à l’affiche au cinéma.