BONOKOSKI : La dynamo populiste Pierre Poilievre fait peur à l’élite progressiste

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Pierre Poilievre est un politicien populiste — il y a encore ce mot diabolisant — et, par conséquent, il fait fuir les bejeebers de l’élite politique.

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Il a en fait des foules qui sortent.

C’est un phénomène.

L’élite – tous les progressistes dans les médias, dans le Parti libéral du Canada, dans la bouillie du NPD, dans les sociétés ointes – veut que la population croie que, sans sa surveillance et son attention, le monde des Canadiens ordinaires irait à l’enfer dans une charrette à bras.

C’est pourquoi ils diabolisent les populistes. Les populistes le font paraître si simple. Si simple pour résoudre la crise du logement. Si simple de fixer le coût élevé de la vie. Si simple de réduire les impôts tout en continuant à fournir des services, si simple de définancer Radio-Canada, si simple de vérifier la banque fédérale, la dernière salve de Poilievre.

Mais ce n’est pas si simple.

Des politiciens comme Pierre Poilievre, 42 ans, qui n’a été qu’un politicien (élu pour six mandats), fait peur aux élites car il sait comment fonctionne le système. Il connaît mieux la Colline du Parlement qu’un guide touristique. Il sait comment faire adopter une mesure législative, ayant été formé comme ministre par le gouvernement conservateur de Stephen Harper.

Cela le rend redoutable.

Il a l’expérience. D’autres candidats à la direction conservatrice ne le font pas. Pas Leslyn Lewis.

Jean Charest oui, mais Jean Charest est vraiment une élite progressiste libérale dans les vêtements d’un conservateur.

Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

C’est un conservateur par commodité.

Le populiste Poilievre ne l’est pas.

Charest a presque signalé que la solution pourrait être trouvée lorsqu’il a déclaré que les foules attirées par Poilievre n’avaient pas d’importance. C’était la vente des adhésions – vendre, vendre, vendre – et les votes au congrès qui comptent.

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C’est, disent-ils, « la façon dont cela fonctionne ».

Comme le lecteur Don White me l’a dit dans un e-mail, « ceux qui contrôlent ont travaillé trop dur pour restaurer la place qui leur revient au sommet du totem, rognant progressivement et patiemment nos droits et libertés, pour laisser un populiste bouleverser leur plans maintenant.

Il a dit ceci : « COVID a fourni l’outil nécessaire pour la poussée finale, et le public, craignant la mort, n’était que trop heureux de leur donner tout ce qu’ils voulaient. »

Et il a également dit ceci : « La protestation des camionneurs, bien qu’elle ait finalement été écrasée d’une manière qui rendrait fier n’importe quel dictateur, a tellement terrifié les premiers ministres qu’ils se sont pliés comme la valise bon marché qu’ils sont, et le gabarit était en place.

« Et maintenant », dit White, « même si les libéraux tentent désespérément de changer de canal, l’élite politique a été balayée par les effets du conflit russo-ukrainien, qui menace non seulement de tout démêler pour eux, mais de renverser La monnaie américaine d’être la monnaie du monde.

Homme intelligent, Don White. Et dire que tout ce contenu a commencé avec la prémisse que Pierre Poilievre était un populiste.

Il a le numéro d’élite. Et il est le candidat à la baisse des impôts.

«Le Canada compte déjà quatre partis – les néo-démocrates, les libéraux, les verts et le bloc – qui réclament un gouvernement plus grand et plus puissant», a écrit Poilievre dans un récent éditorial.

« Les médias croient que les conservateurs devraient devenir le cinquième. Ce ne serait pas sans précédent. Les anciens dirigeants «conservateurs» ont adopté des impôts plus élevés. Comment cela a-t-il fonctionné pour eux ?

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Le stratège Andrew Tumilty, ayant travaillé sur plusieurs campagnes libérales, a récemment écrit cet avertissement.

« S’il y a neuf libéraux qui pensent que Poilievre ne peut pas gagner les prochaines élections, il serait sage d’en avoir un dixième pour expliquer pourquoi il le peut et le fera », a-t-il dit, sous le titre : « Pour vaincre Pierre Poilievre, les libéraux vont doivent d’abord comprendre son appel.

Mais, comme tout le reste, ce n’est pas si simple.

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