BMO ne répond pas aux attentes, les provisions pour pertes sur prêts plus élevées nuisant aux activités américaines

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La Banque de Montréal a manqué les estimations, car elle a encore une fois mis de côté plus d’argent que prévu par les analystes pour des prêts potentiellement douteux, ces provisions ayant freiné ses opérations aux États-Unis.

La société basée à Toronto a réalisé un bénéfice par action ajusté de 2,64 $ au troisième trimestre de son exercice, a-t-elle indiqué mardi dans un communiqué, ce qui est inférieur à l’estimation moyenne de 2,75 $ des analystes interrogés par Bloomberg. Les provisions pour pertes sur créances ont totalisé 906 millions $ pour les trois mois jusqu’à fin juillet, soit plus que les 745 millions $ prévus par les analystes.

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La performance de la Banque de Montréal en matière de crédit est pire que celle de plusieurs de ses pairs au Canada et aux États-Unis, même si les consommateurs et les entreprises des deux côtés de la frontière ont de plus en plus de mal à payer leurs factures en raison d’une période prolongée de taux d’intérêt élevés. La performance décevante de mardi survient après que les analystes ont déjà ajusté leurs attentes pour la banque après plusieurs trimestres précédents de provisions plus élevées que prévu.

Le prêteur, troisième banque canadienne en termes de capitalisation boursière, a acquis l’année dernière l’acteur régional Bank of the West, basé à San Francisco, étendant considérablement son empreinte aux États-Unis, ainsi que son exposition aux pertes de crédit potentielles sur le marché.

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Son unité de banque personnelle et commerciale aux États-Unis a enregistré un bénéfice ajusté de 539 millions de dollars, en baisse de 7 % par rapport à l’année précédente, car des provisions pour pertes sur crédit plus élevées et une diminution des revenus hors intérêts n’ont pas suffi à compenser la baisse des dépenses.

Bloomberg.com

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