BMO ne répond pas aux attentes concernant les coûts liés à Bank of the West

Les revenus de la gestion de patrimoine chutent de 12%

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La Banque de Montréal n’a pas atteint les estimations de bénéfices des analystes, la société ayant fait état de dépenses plus élevées liées à l’intégration de Bank of the West et d’une baisse des revenus de gestion de patrimoine.

Le prêteur basé à Toronto a gagné 2,81 $ par action sur une base ajustée au cours du quatrième trimestre fiscal, a-t-il déclaré dans un communiqué le 1er décembre, soit en deçà de l’estimation moyenne de 2,85 $ des analystes dans un sondage Bloomberg. Les dépenses hors intérêts ont totalisé 5,7 milliards de dollars, contre 4,78 milliards de dollars un an plus tôt et contre les prévisions des analystes de 4,95 milliards de dollars.

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La banque canadienne a acquis le prêteur régional américain Bank of the West en février et a converti ses succursales sous la marque Banque de Montréal pendant le week-end de la fête du Travail. Pour le quatrième trimestre, la Banque de Montréal a enregistré des coûts d’acquisition et d’intégration après impôts de 433 millions de dollars, contre 145 millions de dollars un an plus tôt.

La Banque de Montréal a également déclaré vendredi qu’elle s’attend à des économies annuelles avant impôts de 800 millions de dollars américains grâce à l’acquisition, en hausse par rapport à une estimation précédente de 670 millions de dollars américains.

La division des services d’entreprise du prêteur a déclaré une perte nette de 757 millions de dollars, contre 2,25 milliards de dollars de bénéfice net un an plus tôt. La perte est due à des dépenses plus élevées liées à l’impact de Bank of the West et à une charge de 51 millions de dollars liée à la consolidation des biens immobiliers de la Banque de Montréal.

La société a déclaré que le bénéfice net ajusté de son unité de gestion de patrimoine a chuté de 12 pour cent à 263 millions de dollars, l’inclusion de Bank of the West et l’augmentation des revenus provenant de la croissance des actifs des clients ayant été plus que compensées par des dépenses plus élevées.

Les provisions pour pertes sur créances au cours des trois mois jusqu’en octobre ont totalisé 446 millions de dollars, soit moins que les 457,7 millions de dollars prévus par les analystes.

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Il s’agit d’un « trimestre mitigé » pour la Banque de Montréal, ont déclaré les analystes de Keefe, Bruyette & Woods Mike Rizvanovic et Abhilash Shashidharan dans une note aux clients, les dépenses élevées restant un vent contraire qui a contrecarré « des provisions légèrement meilleures pour pertes sur créances et une force surprenante du marché ». affaires sur les marchés des capitaux.

Les revenus des marchés de capitaux ont augmenté de 19 pour cent à 1,67 milliard de dollars, la banque citant une activité de souscription et de fusions et acquisitions plus élevée au cours du trimestre dans un contexte de « conditions de marché améliorées ».

La Banque Nationale du Canada a également publié vendredi un bénéfice ajusté de 2,44 $ par action, dépassant les estimations des analystes de 2,26 $. Même si les revenus de tous les secteurs d’activité de la banque montréalaise ont augmenté au cours du trimestre, les résultats ont été impactés par une hausse des dépenses et des provisions pour pertes sur créances, qui se sont établies à 115 millions de dollars, en avance sur les estimations des analystes de 101,5 millions de dollars.

Ce fut « un bon trimestre dans l’ensemble » pour la Banque Nationale, avec « une vigueur surprenante dans le segment des marchés financiers », principale raison pour laquelle la société a dépassé les prévisions, ont déclaré Rizvanovic et Shashidharan dans une note séparée.

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Plus tôt cette semaine, la Banque de Nouvelle-Écosse a annoncé un manque à gagner important après avoir affiché des provisions pour pertes sur créances nettement plus élevées que ce que prévoyaient les analystes. La Banque Toronto-Dominion n’a pas non plus manqué les estimations de bénéfices des analystes et a annoncé des charges de restructuration de 266 millions de dollars après impôts, car elle a annoncé qu’elle prévoyait de supprimer 3 pour cent de ses effectifs et de réduire son empreinte immobilière.

Pendant ce temps, la Banque Royale du Canada et la Banque Canadienne Impériale de Commerce ont dépassé les estimations des analystes pour le trimestre. La Banque Royale a bénéficié d’un ajustement fiscal tandis que la CIBC a déclaré des provisions moins élevées que prévu pour des prêts potentiellement douteux.

Bloomberg.com

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