Le service de réseau social Bluesky permet désormais aux chefs d’État de s’inscrire et de rejoindre la plateforme. Cette décision intervient à la veille d’élections générales majeures dans des pays comme les États-Unis et l’Inde cette année.
L’année dernière, pendant la période d’invitation uniquement de Bluesky, la société avait déclaré qu’elle n’autorisait pas les chefs d’État à s’inscrire et avait demandé aux utilisateurs de contacter la startup avant d’inviter des personnalités.
« Nous apprécions l’enthousiasme de chacun à envoyer des invitations, mais notre politique actuelle est que nous ne pouvons pas encore accepter que les chefs d’État nous rejoignent dans notre version bêta. Cela s’applique également aux chefs d’État récents/éminents », avait déclaré l’entreprise à l’époque.
En février, la société a ouvert la plateforme à tous après être restée en mode sur invitation uniquement pendant près d’un an.
Bluesky a été confronté à des problèmes de modération au début de sa vie et a dû faire face à des problèmes tels que le fait d’empêcher les utilisateurs d’utiliser des insultes racistes dans leurs identifiants. Par ailleurs, ses utilisateurs ont continuellement poussé la plateforme à réprimer les discours de haine.
La plateforme a depuis pris des mesures pour améliorer sa modération, en ajoutant des listes de modération et des outils de modération automatisés en décembre 2023. Le mois dernier, elle a annoncé Ozone, un outil qui permet aux utilisateurs de créer leurs propres services de modération et d’étiquetage.
Threads, le rival de Bluesky, s’est distancié de la recommandation active de contenu politique. Cependant, les utilisateurs de Bluesky n’ont pas besoin de s’appuyer sur un algorithme central pour voir le contenu, car ils peuvent s’abonner à différents flux.