mercredi, novembre 20, 2024

Blanc (non-fiction)

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La version suivante du livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Ellis, Brett Easton. White. Knopf, 16 avril 2019. Kindle.

Le livre non-fictionnel de Brett Easton Ellis, White, est une leçon acerbe sur la culture moderne et sur l’impact du conformisme de l’art et de la civilisation dans son ensemble. Ellis, un artiste très intelligent, craint que la capacité d’apprécier l’art sous toutes ses formes soit anéantie par la pression exercée pour que ses opinions se fondent dans celles de la société dans son ensemble. Ellis prédit que la pression exercée pour éviter à tout prix d’offenser une autre race ou un autre groupe de personnes finira par conduire à la perte de la liberté d’expression.

Ellis commence son œuvre par un retour sur la période pendant laquelle il a grandi, une période qu’il appelle l’Empire d’Amérique. Il se souvient que les parents ne surveillaient pas leurs enfants pendant cette période, mais permettaient plutôt à ces derniers d’interagir avec le monde et d’apprendre des leçons par eux-mêmes. Il évoque en particulier les films d’horreur qu’il a regardés lorsqu’il était enfant, adolescent et jeune adulte. Les leçons qu’il affirme avoir apprises grâce à ces films sont que la vie n’avait pas toujours de sens et n’était pas toujours juste.

Ellis passe ensuite à une discussion sur le métier d’acteur, dans laquelle il souligne que les hommes de l’époque commençaient à être objectifiés de la même manière que les femmes l’avaient toujours été. Il établit un parallèle entre la façon dont les acteurs sont obligés de vivre une vie à part sous les yeux du public et la façon dont la population en général est obligée de présenter une forme acceptable de sa vie lorsqu’elle apparaît sur les réseaux sociaux.

Ellis consacre une bonne partie de son temps à son roman American Psycho et à son personnage principal, Patrick Bateman. Ellis estime que Bateman est le reflet de ce qu’il était à l’époque où il écrivait le roman, que lui, comme Bateman, essayait de s’intégrer dans une culture qu’il ne comprenait pas et avec laquelle il n’était pas d’accord. Il affirme que le personnage est né de sa propre colère et de sa frustration face à l’obsession pour l’argent et les choses qui était populaire dans les années 80. Des décennies plus tard, Ellis pense que le livre et le film trouvent toujours un écho auprès des gens parce que les thèmes qu’il aborde sont universels. Il soutient que « New York en 2016 et au-delà était American Psycho sous stéroïdes » (277).

Ellis s’intéresse particulièrement aux attentats du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center, en détaillant l’endroit où il se trouvait au moment des attentats ainsi que son sentiment que tout était hors de contrôle. C’est peu après ces attentats terroristes que commence la période qu’Ellis qualifie de « post-Empire ». Ellis soutient que les attentats terroristes ont marqué la fin de la période où l’Amérique a connu sa période la plus profitable et la plus influente.

Après la période post-Empire, Ellis pense que l’ère de la culture d’entreprise a commencé. Il indique que cette période a été marquée par le besoin de se conformer à une façon de penser acceptée sur tout, de sa propre identité sexuelle et de sa race à la politique et à l’art. Les médias sociaux sont la plateforme particulière sur laquelle ce besoin de se conformer se manifeste. Ellis décrit des tweets dans lesquels il a été qualifié de troll et de hater simplement parce qu’il exprimait une opinion opposée.

Ellis s’emporte également contre la culture politique américaine. Il affirme n’avoir voté ni pour Hillary Clinton ni pour Donald Trump, mais ne comprend pas pourquoi ceux qui s’opposent à Trump ne peuvent accepter son comportement. Il soutient que c’est la façon dont les médias ont couvert la campagne de Trump, avec leur incapacité à jouer le jeu selon les règles de Trump, qui a permis à Trump de remporter l’élection. Il critique ceux qui désavouent des membres de leur famille et des amis simplement en raison de leur affiliation politique. Il termine son livre avec une histoire sur des ennemis de Trump menaçant de mettre le fils de Trump, âgé de 11 ans, dans une cage avec des pédophiles. Il se demande si cette menace provenait d’une intention réelle ou si elle était simplement le résultat d’une rage enfantine. Il suggère que dans ce genre de rage, « la première chose que l’on perd est le jugement, puis vient le bon sens. Et finalement, on perd la tête et avec elle, la liberté » (261).

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