vendredi, novembre 22, 2024

Biopsie des voies respiratoires supérieures

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Comment le test est effectué

Le fournisseur de soins de santé pulvérisera un médicament anesthésiant dans votre bouche et votre gorge. Un tube métallique est inséré pour tenir votre langue à l’écart.

Un autre médicament anesthésiant coule à travers le tube à l’arrière de la gorge. Cela peut vous faire tousser au début. Lorsque la zone semble épaisse ou enflée, elle est engourdie.

Le test peut également être effectué sous anesthésie générale, afin que vous soyez endormi et que vous ne ressentiez aucune douleur.

Le prestataire examine la zone anormale et enlève un petit morceau de tissu. Il est envoyé au laboratoire pour examen.

Comment se préparer au test

NE PAS manger pendant 6 à 12 heures avant le test.

Informez votre fournisseur si vous prenez un anticoagulant, tel que l’aspirine, le clopidogrel ou la warfarine, lorsque vous planifiez la biopsie. Vous devrez peut-être arrêter de les prendre pendant un certain temps. N’arrêtez jamais de prendre des médicaments sans en parler d’abord à votre médecin.

Comment le test se sentira

Au fur et à mesure que la zone est engourdie, vous pouvez avoir l’impression qu’il y a du liquide qui coule à l’arrière de votre gorge. Vous pouvez ressentir le besoin de tousser ou de vous étouffer. Et vous pouvez ressentir une pression ou un léger tiraillement.

Lorsque l’engourdissement se dissipe, votre gorge peut vous gratter pendant plusieurs jours. Après le test, le réflexe de toux reviendra dans 1 à 2 heures. Ensuite, vous pouvez manger et boire normalement.

Pourquoi le test est effectué

Ce test peut être effectué si votre fournisseur pense qu’il y a un problème avec vos voies respiratoires supérieures. Cela peut également être fait avec une bronchoscopie.

Résultats normaux

Les tissus des voies respiratoires supérieures sont normaux, sans excroissances anormales.

Que signifient les résultats anormaux

Les troubles ou conditions qui peuvent être découverts comprennent :

  • Kystes ou masses bénignes (non cancéreuses)
  • Cancer
  • Certaines infections
  • Granulomes et inflammation associée (peut être causée par la tuberculose)
  • Troubles auto-immuns, tels que granulomatose avec polyangéite
  • Vascularite nécrosante

Des risques

Les risques de cette procédure comprennent :

  • Saignements (certains saignements sont courants, les saignements abondants ne le sont pas)
  • Difficultés respiratoires
  • Maux de gorge

Il y a un risque d’étouffement si vous avalez de l’eau ou de la nourriture avant que l’engourdissement ne se dissipe.

Les références

Barbareschi M, Cavazza A. Pathologie non néoplasique des grandes et petites voies respiratoires. Dans : Leslie KO, Wick MR, éds. Pathologie pulmonaire pratique. 3e éd. Philadelphie, Pennsylvanie : Elsevier ; 2018 :chapitre 9.

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