Binance quitte le Canada en raison de règles cryptographiques plus strictes

Les Canadiens n’auront plus accès au plus grand échange de crypto-monnaie au monde. Binance a annoncé qu’il se retire du marché canadien en raison de nouvelles limites de pièces stables et d’investisseurs dans le pays. En février dernier, les Autorités canadiennes en valeurs mobilières (ACVM) ont publié de nouvelles directives qui donnent aux plates-formes de trading crypto opérant dans la région 30 jours pour s’inscrire ou partir. Les entreprises de cryptographie qui décident de s’enregistrer et de rester devront respecter des règles plus strictes, telles que demander l’approbation du CSA avant d’autoriser les utilisateurs à acheter ou à déposer des stablecoins.

Selon CoinDesk, Binance devra passer les contrôles de diligence raisonnable des autorités avant d’obtenir l’approbation. L’échange cryptographique a fait l’objet d’un examen minutieux en Amérique du Nord au cours des dernières années. Aux États-Unis, le DOJ et l’Internal Revenue Service ont examiné des informations selon lesquelles Binance est utilisé pour des programmes de blanchiment d’argent depuis 2021. Il ferait également l’objet d’une enquête pour avoir permis aux utilisateurs de contourner les sanctions contre les institutions financières russes. En mars de cette année, la Commodity Futures Trading Commission a accusé Binance d’avoir prétendument proposé des dérivés cryptographiques non enregistrés, entre autres.

Dans son annonce, Binance a déclaré qu’il reportait la décision aussi longtemps qu’il le pouvait « pour explorer d’autres voies raisonnables pour protéger [its] utilisateurs canadiens. » En effet, Bloomberg dit que sa filiale canadienne a déposé des documents pour commencer son processus d’enregistrement en mars. Mais au final, il avait décidé que la poursuite de ses opérations dans le pays n’était « plus tenable ».

Binance a terminé son annonce par une note indiquant qu’il est convaincu qu’il reviendra un jour au Canada, le pays d’origine du PDG Changpeng Zhao. Il a également déclaré qu’il espérait continuer à dialoguer avec les autorités canadiennes lorsqu’il s’agit de former un « cadre réglementaire réfléchi et complet ».

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