L’une des choses les plus importantes et les plus privilégiées qu’un journaliste puisse faire est de témoigner du chagrin, de la perte et de la douleur.
Plus tôt cette année, j’ai rencontré quatre familles qui ont perdu un être cher à la suite d’une intoxication médicamenteuse au cours des dernières années dans le cadre de la série en trois parties Toxi-City, explorant la crise des drogues toxiques en Alberta.
Ces étrangers ont ouvert leurs cœurs et leurs maisons pour me raconter les pires jours de leur vie parce qu’ils ont ressenti le besoin de s’exprimer, de dire qu’il fallait faire plus pour qu’aucune vie ne soit perdue.
Au rythme actuel, plus de 1 000 Albertains seront morts d’une surdose en 2022. L’année dernière a été l’année la plus meurtrière jamais enregistrée depuis que la province a commencé à suivre les décès en 2016.
Derrière chacun de ces chiffres se cache une personne qui était aimée, qui aimait les autres et qui avait toute la vie devant elle.
Mettre des visages sur ces chiffres, partager l’impact de leur mort et être digne de confiance pour raconter leur histoire est un honneur.
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