Bienvenue à Chippendales Premiere Review – « Une atmosphère élégante et exclusive » et « Quatre génies »

Bienvenue à Chippendales Premiere Review - "Une atmosphère élégante et exclusive" et "Quatre génies"

Bienvenue à Chippendales premières le 22 novembre sur Hulu.

Depuis sa fondation en 1979, Chippendales est devenu une sensation internationale avec ses danseurs exécutant des strip-teases minutieusement chorégraphiés devant des femmes ravies dans des clubs et des spectacles en tournée à travers le monde. L’histoire de la fondation de l’entreprise est en quelque sorte aussi salace que ses émissions, et les deux premiers épisodes de la mini-série de Hulu Bienvenue à Chippendales fournit une introduction séduisante à un conte sexy et sinistre de la poursuite incessante du rêve américain.

Librement inspiré du livre Deadly Dance: The Chippendale’s Murders de K. Scot Macdonald et Patrick MontesDeOca, Welcome to Chippendales met en vedette Kumail Nanjiani dans le rôle de Somen « Steve » Banerjee, un immigrant indien obsédé par le statut et l’élégance. Il prend tout l’argent qu’il économise en passant une décennie à gérer une station-service et ouvre un club de backgammon qui n’attire pas les clients jusqu’à ce que le promoteur de la discothèque Paul Snider (Dan Stevens) se présente avec sa petite amie Playboy Playmate Dorothy Stratten (Nicola Peltz) et promet pour aider à tout renverser.

L’émission propose un montage divertissant de la manière dont Paul essaie d’amener des clients dans le club de Steve, appelé à l’origine Destiny II, y compris la lutte dans la boue et un concours de restauration. Mais c’est un voyage dans un bar gay avec Dorothy qui fournit à Steve la véritable inspiration pour créer un club de strip-tease destiné aux femmes. Ce qui commence comme une affaire lucrative si peu sourcilleuse fait l’objet d’une refonte élégante avec l’aide du chorégraphe Nick de Noia (Murray Bartlett), qui forme des danseurs à livrer les numéros thématiques complexes qui rendraient les Chippendales célèbres.

Nanjiani a été nominé pour un Emmy pour avoir joué un comédien stand-up prêt à conclure un accord avec le diable pour réussir dans La zone de crépuscule, et il apporte le même charme d’outsider avec une morsure sombre à Steve. Une première scène brutale montrant la petite cruauté des voleurs à l’étalage au dépanneur de Steve aide à établir son désir compréhensible d’échapper à cette vie, alors même qu’il regarde un groupe de ses anciens collègues se détendre ensemble dans un restaurant avec un sens aigu de la jalousie.

L’expérience de Steve en matière de discrimination alimente à la fois son ambition et sa paranoïa compréhensible alors qu’il fait face à des personnes trop disposées à essayer de profiter de lui ou de contester son contrôle sur sa propre entreprise. Sa fascination pour les signes extérieurs de la classe en Amérique est à la fois une force – lui permettant d’attraper un escroc portant une imitation de Rolex – et une faiblesse parce qu’il cherche désespérément à éviter que son club soit considéré comme vulgaire.

Stevens apporte un mélange convaincant de fanfaronnade et de désespoir à Paul, qui se heurte immédiatement aux charmes plus confiants de Nick alors qu’il travaille à étendre son rôle de consultant à partenaire. Nick se sent à son tour menacé par les ambitions de l’un de ses danseurs les plus prometteurs, Otis (Quentin Plair), qui veut suivre l’exemple de Steve en tant qu’entrepreneur de couleur plutôt que de passer ses nuits à se faire malmener pour des pourboires cachés dans son string. Otis fournit un moyen de développer les deux personnages, montrant l’œil vif de Steve pour le talent et la façon dont Nick considère ses interprètes comme ses jouets personnels.

Kumail Nanjiani apporte un puissant mélange de charme et de noirceur à son portrait du fondateur de Chippendales.


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L’entreprise est une poudrière de conflits interpersonnels et professionnels animés par un casting solide. Steve devient amoureux de la comptable Irene (Annaleigh Ashford) à travers un flirt adorablement abruti encadré par combien d’argent elle peut lui faire économiser grâce à de petites astuces comme augmenter la quantité de glace dans les boissons. Nick utilise cette relation comme excuse pour engager sa propre recrue Denise (Juliette Lewis), une costumière amateur qui propose une innovation brillante pour les spectacles qu’elle démontre avec un flair audacieux.

Tout ce drame se déroule dans le contexte hédoniste de Los Angeles au début des années 1980, une époque où le contrôle des naissances avait créé une révolution sexuelle qui n’avait pas encore été refroidie par la crise du sida. Welcome to Chippendales regorge de coups de cul, car les hommes ne se contentent pas de tourner sur scène, mais ont des relations sexuelles avec des clients dans tout le club, souvent en buvant de grandes quantités de cocaïne. Avec le retour du disco, il est facile de voir l’attrait d’une fête qui semble ne jamais s’arrêter, même lorsque la fin sombre a déjà été écrite.

Le spectacle capture également l’attrait incessant de la gloire et de la fortune cuits à Los Angeles. Paul est terrifié à l’idée que Dorothy le quitte pour quelqu’un de mieux, Nick a peur qu’il soit devenu un has-been qui travaille sur une émission pour enfants médiocre, et Irene ne veut pas être n’importe quelle comptable, mais une comptable hollywoodienne parce qu’elle est complètement ravie par même la rencontre de célébrité la plus banale. Steve est également parfaitement conscient du désir implacable de la ville pour le nouveau et de la façon dont toutes ses ambitions dépendent de sa capacité à maintenir l’attrait du club. C’est un cadre parfait pour l’intrigue qui promet d’offrir des enjeux encore plus élevés au cours de la mini-série de huit épisodes.