Bell: Poilievre dénonce «l’agenda anti-policier réveillé» comme «l’extrémisme laid»

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Quand le gars qui veut être le prochain premier ministre du Canada ne tarde pas du tout à s’en prendre à ce qu’il appelle les «professeurs à tête pointue», les élitistes et les experts ignorants qui se sont trompés sur le crime et le désordre social, vous le savez la rencontre en tête-à-tête ne sera pas une perte de temps.

Dans une entrevue jeudi avec ce gribouilleur, Pierre Poilievre, le chef conservateur fédéral, s’en prend rapidement au «programme radical anti-policier réveillé par le NPD et les libéraux».

« C’est un extrémisme affreux qui croit en l’héroïne financée par les contribuables, en des villes de tentes permanentes et en permettant aux récidivistes de descendre dans la rue et de trancher la gorge, de frapper les gens à la tête avec des battes de baseball et de faire d’autres violences.

« Ce programme éveillé radical croit que personne n’est responsable de sa conduite personnelle, que tout est de la faute de la société. »

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Partout au Canada, Poilievre voit comment ce programme a été mis à l’épreuve par ceux qui dirigent le spectacle de clowns à Ottawa et par certains politiciens locaux et comment il a «lâché un torrent de crime et de chaos, de drogue et de désordre».

« Nous avons vu les conséquences de leurs expériences radicales. C’est assez. Nous ne voulons plus d’expériences. Nous voulons du bon sens.

« Tous les professeurs à tête pointue qui nous ont dit que l’approche conservatrice du crime n’est pas assez sophistiquée, ils se sont définitivement trompés sur les faits. »

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Le chef conservateur frappe une fois de plus le tambour sur la prison et non sur la libération sous caution pour les récidivistes violents, l’interdiction des drogues dures et la rééducation et le traitement des toxicomanes.

En rythme au centre-ville de Calgary, ville natale d’un temps Soleil de Calgary le livreur de journaux Poilievre, les flics de la ville et les shérifs provinciaux prêchent par l’exemple pour la loi et l’ordre.

Mais encore beaucoup de ceux qui nous protègent parlent d’un système de justice pénale qui trop souvent n’est pas juste et apparaît souvent comme une blague cruelle.

« Je vous félicite d’avoir parlé aux vrais experts. Normalement, lorsque vous écoutez les médias, ils parlent à des « experts » qui ne combattent pas le crime », explique Poilievre.

Oui, comment faites-vous pour figurer sur cette liste d’experts ?

Poilievre n’est pas impressionné par cette foule de je-sais-tout.

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«Ils s’assoient et théorisent sur le crime dans les clubs de professeurs et dans les bureaucraties ou dans les groupes d’intérêt qui reçoivent des fonds de plaidoyer du gouvernement. Ils ne combattent pas le crime pour gagner leur vie.

« Si je veux des conseils sur un tuyau cassé dans ma maison, j’appelle quelqu’un qui est en fait un plombier. Vous savez, qui sait réparer les tuyaux. Je n’appelle pas un professeur d’université qui a écrit un essai à ce sujet.

Quant à la police…

« Les gens qui sont en fait les experts sont les flics. C’est eux qu’il faut écouter. Ils savent combattre le crime. Je ne sais pas comment ces officiers survivent même dans leur travail avec le système de justice pénale insensé et cassé avec lequel ils doivent travailler.

Le sergent Mike Anderson du Service de police de Calgary et le sergent par intérim Eric LeGreeley (bureau du shérif) marchent près du Sheldon Chumir Centre au centre-ville de Calgary le mercredi 13 avril 2023.
Le sergent Mike Anderson du Service de police de Calgary et le sergent par intérim Eric LeGreeley (bureau du shérif) marchent près du Sheldon Chumir Centre au centre-ville de Calgary le mercredi 13 avril 2023. Jim Wells/Postmédia

Pourquoi y a-t-il trop d’autorités qui n’écoutent pas ?

«Je pense que c’est à cause de l’approche élitiste du NPD et des libéraux qui favorise les gars avec les salaires de 250 000 $ par année pour s’asseoir dans des bureaux du coin et donner leur avis plutôt que les gens qui font le travail sérieux sur le terrain.»

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Mais pourquoi, quand ils voient le crime et le désordre social faire la une des journaux, pourquoi cela ne les fait-il pas réfléchir ?

« Je ne sais pas, il faudrait leur demander », dit Poilievre.

« Une chose que je dirais, c’est qu’il y a une industrie de la misère au Canada. Les militants, les défenseurs, les bureaucraties et les autorités qui obtiennent des fonds pour résoudre ces problèmes n’existent que si les problèmes s’aggravent.

« Alors ils disent : nous avons une initiative contre le crime et la drogue. C’est un échec total, nous devons donc tripler le budget et embaucher plus de personnes pour faire les mêmes choses qui ont déjà échoué.

Aie.

Poilievre ajoute lorsqu’il s’agit de «l’élite radicale wokeists» qui prend les décisions: «Nous devons les virer, les jeter dehors.»

J’ai dû parler au chef conservateur fédéral de l’homme arrêté pour une attaque au couteau la semaine dernière au centre-ville de Calgary qui était en liberté sous caution pour un autre crime grave à la condition qu’il ne possédait pas… vous l’avez compris… des couteaux.

« Oh mon Dieu. C’est insensé. »

Poilievre sait qu’il affrontera le premier ministre à chaque étape du processus.

Il dit que Justin Trudeau est «terrifié à l’idée de débattre de moi» en qualifiant le Premier ministre «d’enfant de privilège, de bébé de fonds en fiducie».

L’un des nombreux soi-disant experts en désaccord avec Poilievre sur la lutte contre le crime a demandé si le Canada du chef conservateur était celui dans lequel nous voulions vivre.

« Oui, c’est vrai », dit Poilievre, soulignant les problèmes de transport en commun dans la ville où il a grandi.

« Le Canada dans lequel nous voulons vivre est celui où vous ne vous faites pas poignarder sur le CTrain. »

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