BCE atteint son plus bas niveau en 10 ans, Rogers chute après que BMO se soit détérioré sur les perspectives des télécommunications

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Les actions de BCE Inc. ont chuté à leur plus bas niveau depuis plus d’une décennie et Rogers Communications Inc. a subi sa plus forte baisse de 2024 après que BMO Marchés des capitaux a publié des perspectives plus sombres sur le secteur des télécommunications au Canada.

L’analyste Tim Casey a réduit son objectif de cours sur Rogers de 80 $ à 65 $, et a abaissé la note de BCE et de Quebecor Inc. Ces trois sociétés, avec Telus Corp., sont les acteurs dominants de l’industrie du sans fil et du câble au pays.

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L’éminent analyste des télécommunications s’attend à ce que la concurrence croissante et la baisse des revenus du câble pèsent sur les ventes principales de Rogers au cours du troisième trimestre. Pendant ce temps, au Québec, une bataille de prix a éclaté entre BCE et Quebecor, ce qui exerce une pression sur les marges.

BCE a chuté de 2,5 pour cent à 44,74 $ à 14 heures à Toronto, le niveau intrajournalier le plus bas depuis octobre 2013. Rogers et Quebecor étaient tous deux en baisse d’environ 3 pour cent.

La baisse de Rogers survient presque un an jour pour jour après la clôture de son acquisition historique de Shaw Communications Inc., le principal concurrent de Telus sur plusieurs marchés de l’Ouest canadien.

Certains analystes se sont montrés optimistes à l’égard de Rogers en raison de cet accord, affirmant qu’avec d’importants efforts de réduction des coûts, la fusion entraînerait une augmentation significative des flux de trésorerie provenant de ses secteurs d’activité de câble et d’Internet. Mais une concurrence plus rude réduit les revenus du câble, a écrit Casey, en réduisant ses prévisions d’EBITDA pour Rogers d’environ sept pour cent pour cette année et de six pour cent pour l’année prochaine.

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Casey a revu à la baisse la performance de BCE et de Quebecor de surperformante, s’attendant à ce que l’environnement concurrentiel entraîne un ralentissement des perspectives de croissance pour les deux sociétés.

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