L’Islam ne peut pas être victime de la haine. Aucune religion ou ensemble de croyances ne peut
Contenu de l’article
En 2022, il est devenu clair que notre gouvernement fédéral a un problème de financement lié à l’antisémitisme. Les reportages de l’année dernière mettaient en vedette des bénéficiaires de largesses fédérales comme « l’antiraciste » Laith Marouf, un antisémite ignoble, et basé à Mississauga Média Meshwar (dont l’éditeur négationniste de l’Holocauste Nazih Khatatba a participé à une réunion parlementaire multipartite en novembre).
Publicité 2
Contenu de l’article
Une fois est une erreur. Deux fois est une coïncidence. Trois fois est un modèle.
Contenu de l’article
En 2018, Jasmin Zine, professeur de sociologie et d’études musulmanes à l’Université Wilfrid Laurier récompensé une subvention fédérale de 24 900 $ pour un projet de recherche aboutissant à un rapport intitulé « L’industrie canadienne de l’islamophobie : cartographie de l’écosystème de l’islamophobie dans le Grand Nord blanc ». Son thème principal est la nécessité d’exposer une matrice de personnes et de groupes qui « diabolisent et marginalisent l’islam et les musulmans au Canada ». Zine identifie à juste titre certains groupes de suprématie blanche qui ont été dénoncés à plusieurs reprises pour leur racisme. Mais la principale « liste de surveillance » de Zine cible les individus (y compris moi) et les organisations ayant des opinions sur l’islam radical et Israël avec lesquelles Zine est personnellement en désaccord.
Publicité 3
Contenu de l’article
Je rejette la définition de Zine de l’islamophobie, qu’elle définit en partie comme « la haine de l’islam et des musulmans ». L’Islam ne peut pas être victime de la haine. Aucune religion ou ensemble de croyances ne le peut. Seules les personnes peuvent être victimes. Une société qui ne permet pas une critique vigoureuse des idées n’est pas une société libre.
Zine n’a pas réussi à la divulguer histoire de l’activisme dans le Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) mouvement, qui a pour but l’abolition d’Israël en tant qu’État juif. Le premier ministre Justin Trudeau a déclaré qu' »il n’est pas juste de discriminer ou de faire en sorte que quelqu’un ne se sente pas en sécurité sur le campus à cause de sa religion, et malheureusement le mouvement BDS est souvent lié à ce genre de cadres ». Pour cela, Zine lui a donné une note « échec » sur ce sujet dans le « Guide de vote musulman canadien» son équipe a publié quelques jours avant les élections fédérales d’octobre 2019. Michael Mostyn, PDG de B’nai Britha répondu : « Il est totalement inacceptable que des fonds gouvernementaux aient été utilisés pour promouvoir un mouvement antisémite au Canada.
Publicité 4
Contenu de l’article
Zine note, à mon discrédit présumé, que je siège aux conseils consultatifs du Institut canadien de recherches juives (CIJR) et Médecins contre le racisme et l’antisémitisme (DARA). C’est la montée de l’antisémitisme dans le mouvement BDS que Zine approuve sans réserve qui a créé le besoin de ces deux organes responsables. Par exemple, comme le démontre un nouveau rapport accablant (crédible sur le plan académique) de l’Université de Toronto, il y a un degré choquant d’antisémitisme dans la faculté de médecine de cette institution. Son auteur, Ayelet Kuper, note : « il y a ceux qui non seulement franchissent la ligne (de la critique d’Israël) à la haine anti-juive, mais qui le font fièrement… se cachant tout le temps derrière la cause palestinienne ».
Brooke Goldstein, fondatrice et directrice de Le projet Lawfare, qui connaît trop bien d’autres « rapports » comme celui de Zine, publiés par des groupes islamistes déterminés à réprimer la liberté d’expression, m’a écrit : « Leur intention est évidente : essayer d’intimider les gens jusqu’au silence. Heureusement, cette tactique est dépassée et a l’effet inverse d’encourager ceux d’entre nous dans le monde des droits de l’homme à parler haut et fort de ces questions. Heureusement aussi, en imputant l’islamophobie inhérente à toute personne affiliée à des organisations amies d’Israël, Zine a « ouvert la porte », comme le disent souvent les avocats, à l’introduction de preuves concernant ses propres relations incriminantes.
Publicité 5
Contenu de l’article
Zine revendique (littéralement) trois affiliations préoccupantes dans les remerciements du rapport : la Bridge Initiative on Islamophobia à l’Université de Georgetown ; le Conseil national des musulmans canadiens (NCCM); et Hatem Bazian du Centre d’études sur l’islamophobie (ISC) de l’UC Berkeley, initiateur du projet de recherche et de développement sur l’islamophobie (IRDP).
The Bridge Initiative est un projet du richement financé par l’Arabie saoudite (20 millions de dollars) Centre Prince Alwaleed bin Talal pour la compréhension islamo-chrétienne (ACMCU), dont la mission déclarée est de lutter contre l’islamophobie. Mais les critiques affirment que sa véritable mission est de détourner l’attention du triomphalisme islamique incubé en Arabie saoudite. Le premier directeur de l’ACMCU, John Esposito, est décrit par l’expert en islamisme Stephen Schwartz comme « le plus grand apologiste américain de l’islam wahhabite ultra-fondamentaliste ».
Publicité 6
Contenu de l’article
Le programme d’études sur le Moyen-Orient de l’Université de Georgetown, siège de l’ACMCU, a été décrit par Surveillance du campus comme « le plus intolérant, idéologique, anti-israélien et pro-islamiste des États-Unis », une distinction douteuse dans un champ concurrentiel surpeuplé. L’ACMCU a liens forts au Conseil des relations américano-islamiques (CAIR), un non inculpé co-conspirateur dans une affaire de financement du terrorisme liée au Hamas.
-
Barbara Kay : Les organisations privées tentent de faire la lumière sur l’affaire Marouf
-
Barbara Kay : Les avocats ciblent le double standard anti-israélien sur les étiquettes de produits
Passons au CNMC. Cette organisation est une filiale établie du CAIR avec un histoire problématique de poursuites en diffamation. Leur ancien PDG, Mustafa Farooqqui a quitté le NCCM il y a seulement trois mois, est cité comme embrassant le notoirement antisémite Malcolm X comme son Modèle islamique pour la vérité et la justice.
Publicité 7
Contenu de l’article
Enfin, Hatem Bazian, collègue de Zine et gourou de « l’industrie de l’islamophobie », est attaché à une troublante feuille de rap. Bazian est le fondateur de Étudiants pour la justice en Palestine (SJP), et chaise du Musulmans américains pour la Palestine (AMP), tous deux identifiés comme être lié au Hamas. En 2017, Bazian a retweeté un diffamation du sang de vol d’organes contre Israël.
Les antisémites manifestes comme Laith Marouf et Nazih Khatatba n’ont aucune réputation parmi les Canadiens. Leur haine était facilement révélée simplement en retournant un rocher métaphorique. Mais vous ne pouvez pas « retourner » une institution qui jouit d’une grande notoriété publique. Les universitaires, liés dans un « écosystème » antisémite, peuvent ainsi blanchir leur bigoterie par de faux « rapports ».
Loin de persuader les lecteurs intelligents d’une « industrie de l’islamophobie » au Canada, le document fatwa-lite de Zine sert à mettre en lumière les caractéristiques d’un tout autre type d’industrie, une qui cherche des droits pour une seule religion et ses adeptes, qu’aucun autre groupe religieux dans aucun pays démocratique n’a jamais exigé. Ferme-le.
Twitter: BarbaraRKay