Cependant, on ne sait toujours pas s’il cessera ou non ses opérations en Russie.
Bandai Namco rejoint de nombreux autres studios de jeux qui ont soutenu des causes humanitaires en Ukraine, avec son propre don important annoncé hier soir. Le géant de l’industrie fait don de 100 millions de yens, soit environ 850 000 dollars américains à Save the Children, pour aider les personnes contraintes de fuir le conflit.
Bien que la société n’aille pas jusqu’à cesser ses activités en Russie, comme l’ont fait de nombreux autres studios, elle espère un retour aux « jours paisibles » bientôt. L’argent servira à aider les familles qui ont été forcées de quitter leur foyer en Ukraine, entrant souvent dans les pays voisins avec peu de fournitures.
« Le groupe Bandai Namco a décidé de faire un don de 100 millions de yens à Save the Children pour soutenir leur cause humanitaire en faveur des personnes touchées par la crise en Ukraine et cherchant refuge à l’extérieur du pays », indique le communiqué. « Nous espérons que les personnes et les communautés touchées par cette crise pourront retrouver des jours paisibles dès que possible. »
Le langage utilisé dans cette déclaration est beaucoup plus vague que celui d’autres entreprises, qui condamnent fermement les actions de Poutine et qualifient la crise d’invasion – malgré l’opposition du gouvernement russe. Cependant, il s’agit toujours d’un don important à une cause dont de nombreuses familles touchées pourraient bénéficier, car elles ont un besoin urgent de fournitures pour leurs enfants.
Bien que Bandai Namco n’ait pas officiellement retiré Elden Ring de Russie, il ne sera toujours pas facile pour les joueurs de la région de le récupérer. Sony et Microsoft ont tous deux cessé leurs activités en Russie, et des sanctions de plus grande portée signifient que de nombreux systèmes de paiement ne fonctionneront pas dans le pays. Comme nous l’avons signalé récemment, cela a empêché les développeurs indépendants russes de recevoir le paiement de leurs jeux.
Ce n’est pas non plus une décision que les entreprises prendront à la légère. On a récemment estimé que les éditeurs perdaient 3,4 milliards de dollars en retirant leurs affaires de Russie, ce qui rend d’autant plus impressionnant que tant d’entre eux ont déjà choisi de le faire.
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