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Le best-seller de Susan Faludi, Backlash : la guerre non déclarée contre les femmes américaines, est un ouvrage méthodiquement recherché et documenté défiant la sagesse conventionnelle sur le mouvement des femmes américaines et les gains des femmes dans la réalisation de l’égalité dans les dernières années du vingtième siècle. Faludi commence le livre en examinant attentivement les mythes alors courants sur le statut des femmes, y compris les rapports de presse selon lesquels les femmes célibataires sont plus susceptibles d’être déprimées que les autres femmes, que les femmes professionnelles quittent leur emploi en masse pour rester à la maison, et que les femmes célibataires actives de plus de trente ans ont une petite chance de se marier un jour. Non seulement ces mythes ne sont pas vrais, dit Faludi, mais ils sont la preuve d’un contrecoup à l’échelle de la société contre les femmes et ce qu’elles ont réalisé ces dernières années. Elle décrit ce contrecoup comme une « sorte de version pop-culture du Grand Mensonge » et déclare qu' »il met hardiment la vérité sur sa tête et proclame que les étapes mêmes qui ont élevé les positions des femmes ont en fait conduit à leur chute ».
Dans son livre, Faludi reproche à la presse de ne pas avoir défié les mythes sur les femmes dans les années 1980 et surtout d’avoir diffusé, par le biais du « journalisme de tendance », des histoires sur le malheur des femmes, alors qu’elles ont récolté les fruits de la libération des femmes dans le années 1970. Faludi conteste la sagesse dominante selon laquelle le mouvement des femmes est responsable du malheur des femmes ; elle pense que leur mécontentement vient en fait du fait que la lutte pour l’égalité n’est pas encore terminée.
Faludi utilise des données provenant d’une grande variété de sources, telles que des études gouvernementales et universitaires, des journaux, des rapports de recensement, des revues savantes et des entretiens personnels pour explorer le statut des femmes dans les années 1980. Les entretiens personnels offrent un regard sur les personnes qui sont à l’origine du « contrecoup » et, selon Faludi, entravent le progrès des femmes.
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