Au nom des consommateurs à travers le Canada, je me sens en sécurité en disant que nous avons certainement des griefs à exprimer aux politiciens canadiens
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Les vacances sont à nos portes, et une fête en particulier est ma préférée. Non, pas Noël, Hanoucca ou Kwanzaa, mais Festivus.
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Qu’est-ce que Festivus, demandez-vous? Festivus a été inventé dans les années 1960 par le père de Dan O’Keefe, un scénariste de la comédie à succès des années 1990 Seinfeld. C’est devenu une tradition de la famille O’Keefe et dans un épisode de Seinfeld en décembre 1997, le principal grincheux de la série, Frank Costanza, père de George, a présenté cette glorieuse fête au monde.
Chaque année, le 23 décembre, la famille se réunit autour d’un poteau en aluminium sans fioritures et profite d’un dîner accompagné d’exploits de force, comme la lutte. Mais ce ne serait pas un vrai Festivus sans la «diffusion des griefs» annuelle, la tradition consistant à dire à ceux qui vous entourent comment ils vous ont déçu au cours de l’année écoulée.
Au nom des consommateurs à travers le Canada, je me sens en sécurité en disant que nous avons certainement des griefs à exprimer aux politiciens canadiens. En fait, après deux ans à faire face aux restrictions pandémiques, ce Festivus est particulièrement aigre. Pour reprendre les mots de l’inimitable Frank Costanza : « Nous avons beaucoup de problèmes avec vous, et maintenant vous allez en entendre parler. »
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Au niveau fédéral, il y a beaucoup de griefs à faire le tour. Tout d’abord, honte au gouvernement fédéral de continuer d’avoir une taxe d’accise sur le cannabis médical. Lorsque le cannabis récréatif a été légalisé, Ottawa a imposé une accise de 10 pour cent, même pour les produits vendus sur ordonnance. Nous ne taxons aucun autre médicament dans ce pays. Faire payer aux patients médicaux plus cher leurs médicaments est quelque chose que même Scrooge lui-même trouverait cruel.
Et ce n’est pas la fin de la folie fiscale pour le péché que notre gouvernement fédéral nous impose. Il maintient toujours sa taxe d’accise, bien qu’à un taux faible, sur la bière sans alcool. C’est de la folie (pour le moins). Les taxes d’accise peuvent être justifiées comme un moyen de récupérer les coûts de santé associés à la consommation d’alcool, mais quels sont les coûts de santé de la bière sans alcool ? Il n’y en a pas. C’est juste une ponction sur les consommateurs – ironiquement (et idiot) principalement sur les consommateurs soucieux de leur santé.
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Les griefs contre le gouvernement fédéral n’ont pas tous une connotation partisane. Chaque année, nous avons le même grief avec chaque député. Honte à vous d’avoir plié le genou devant le lobby laitier et de continuer à défendre la gestion de l’offre ! L’appui à la gestion de l’offre est toujours unanime à Ottawa, malgré le fait qu’elle gonfle les prix, escroque les pauvres et constitue un obstacle permanent aux négociations commerciales. C’est un jour triste en effet lorsque le président Joe Biden semble être le seul politicien élu qui cherche à libérer les consommateurs canadiens de ce racket protectionniste désuet de tarifs et de quotas.
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En ce jour de fête, les consommateurs ontariens se demandent peut-être pourquoi ils ne peuvent toujours pas acheter la boisson alcoolisée de leur choix dans leur dépanneur local? Tout le monde peut convenir que pouvoir acheter un pack de six en route vers votre dîner Festivus serait une énorme victoire pour les consommateurs. Bien qu’il ait fait campagne pour libéraliser le marché de l’alcool à l’époque de la prohibition en Ontario, Doug Ford n’a pas encore décidé de le faire. Mettre fin à ce système archaïque élargirait considérablement le choix des consommateurs et mettrait finalement un terme à l’étrange pratique de la province consistant à permettre à un conglomérat étranger (The Beer Store) de contrôler son marché de la bière.
Sur la côte est, les autres Festivians de Terre-Neuve-et-Labrador sont également tombés sous la coupe de régulateurs trop zélés. Leur province a avancé avec une taxe sur les boissons gazeuses qui devrait réduire l’apport calorique d’un énorme 2,5 calories par jour. Pire encore, 5,6 millions de dollars sur les 9 millions que la taxe devrait générer proviendront des ménages à faible revenu. Une taxe à la fois inefficace et régressive donne à tous les consommateurs de quoi se plaindre de ce Festivus.
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Enfin, au niveau local, la conseillère municipale de Toronto Kristyn Wong-Tam mérite une généreuse contribution du mépris de Festivus. Elle veut interdire la délivrance de nouvelles licences de covoiturage. En plus de faire pencher la balance en faveur de l’industrie du taxi, cela gonflerait les coûts, allongerait les temps d’attente et, selon les recherches, augmenterait les cas de conduite avec facultés affaiblies. Limiter le covoiturage n’est pas seulement irritant pour ceux qui aiment les options plus rapides, plus sûres et moins chères pour se déplacer en ville, c’est aussi un risque pour la sécurité publique, c’est pourquoi Mothers Against Drunk Driving et CrimeStoppers se sont tous deux prononcés contre l’étrange croisade du conseiller. contre le covoiturage.
Là. Avec nos griefs diffusés, nous vous souhaitons un Joyeux Noël et un Joyeux Festivus, pour le reste d’entre nous.
David Clement est directeur des affaires nord-américaines au Consumer Choice Center.
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