Automne


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Knausgaard, Karl Ove. Automne. Alfred A. Knopf, une division de Penguin Press. 2017. Le livre est un recueil de courts essais rédigés au cours des trois mois d’automne (septembre, octobre et novembre) de la grossesse de l’épouse de l’auteur. Les essais sont tous rédigés du point de vue de la première personne, et sont parfois au présent, parfois au passé, et parfois un mélange des deux. Il existe également une série de lettres écrites par l’auteur à l’enfant à naître dans l’utérus de sa femme, un enfant qui se révèle finalement être une fille.

Le livre commence par une lettre à l’enfant à naître écrite fin août, alors que l’été se termine et que l’automne commence. L’auteur y décrit la famille et le monde dans lequel l’enfant naîtra, et révèle également ses objectifs en écrivant le livre : commenter et considérer le monde tel qu’il est afin de donner à l’enfant une certaine compréhension de ce monde, les idées de l’auteur à ce sujet et comment l’enfant pourrait le voir.

Le premier groupe d’essais, rédigés vers le mois de septembre, explore une gamme d’expériences. Plusieurs d’entre eux concernent des aspects du corps ou des fonctions corporelles, notamment les « dents », la « pisse » et la « bouche ». D’autres, comme « Pommes », « Le Soleil » et « Éclair », ont à voir avec des aspects de la nature. D’autres encore considèrent les animaux ou d’autres créatures, ainsi que leurs interactions avec les êtres humains : il s’agit notamment des « guêpes », des « marsouins » et des « grenouilles ». Enfin, il existe des essais qui examinent les choses que les êtres humains ont fabriquées ou construites, notamment les « sacs en plastique », les « églises » et les « cadres ». Dans chacun des essais, quel que soit leur sujet spécifique, le schéma général de réflexion de l’auteur est le même. Il y a généralement une considération des éléments mécaniques, chimiques, physiques ou techniques de la composition de chaque sujet, suivie d’une considération détaillée du but ou de l’identité du sujet, et souvent d’une méditation sur les croyances de l’auteur, ses souvenirs ou ses interactions avec, le sujet.

À la fin de la section de septembre, il y a une autre lettre de l’auteur à son enfant à naître, dans laquelle l’auteur décrit une visite au cabinet de la sage-femme qui aidera sa femme à accoucher. Lors de l’examen par la sage-femme, le sexe anatomique du bébé est révélé : féminin. L’auteur révèle alors que le bébé s’appellera Anne.

Ensuite, il y a un deuxième groupe d’essais, rédigés vers le mois d’octobre. Les sujets de ces essais incluent davantage de considérations sur les animaux, notamment les « blaireaux », les « poux » et « la migration des oiseaux », ainsi que d’autres considérations sur l’anatomie humaine – « les lèvres » et les « doigts ». Il existe également des considérations sur les aspects du simple fait d’être en vie – la « fièvre », la « solitude » et « l’expérience » entrent dans cette catégorie. La section d’octobre se termine par une autre lettre de l’auteur à sa fille à naître, dans laquelle l’auteur commente à la fois son expérience du vieillissement et son expérience de sentir le bébé donner des coups de pied in utero.

Enfin, il existe un troisième groupe d’essais, rédigés vers le mois de novembre. Encore une fois, ils couvrent une gamme de sujets – des objets ménagers (« Boîtes de conserve », « Boutons », « Cuvettes de toilettes ») aux expériences d’être humain (« Douleur », « Pardon », « Silence »), en passant par les expériences de la nature. (« L’Aube », « Le Saule », « Oiseaux de proie ». Cette section et la collection se terminent par une considération sur les « Yeux » – comment ils captent et offrent de la lumière – c’est-à-dire la « lumière » de une âme humaine, révélée lorsqu’on regarde dans les yeux d’un autre.

La prise en compte ou le commentaire de certains aspects de l’expérience de l’auteur réapparaissent dans plusieurs de ces essais. Celles-ci incluent des allusions à ce qui semble avoir été une relation difficile avec son père, une contemplation des nombreuses façons dont les humains établissent des barrières ou des distances entre eux et le monde, et comment même dans des situations difficiles, il existe toujours de la beauté ou une connexion. à trouver et à chérir.

Chaque section est précédée d’une reproduction d’un tableau, incluse dans une telle observance que les coups de pinceau sont visibles.



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