Aucun projet ne représente plus de 5 % du chiffre d’affaires en une seule année ; Ne va pas cesser d’acquérir des entreprises bientôt

Bien que le groupe Embracer soit une grande entreprise composée de plusieurs studios, il ne s’en tient pas aux sorties de jeux AAA et n’est pas opposé à la sortie de titres de niche plus petits. Il semble que l’entreprise ait mis en place un bon plan d’affaires qui lui permette de faire exactement cela.

S’exprimant dans le dernier numéro du magazine EDGE (numéro 377), Le PDG d’Embracer, Lars Wingefors, explique comment l’entreprise peut prendre des risques en termes de sortie de jeux, et explique qu’aucun projet de l’entreprise ne représente plus de 5 % du chiffre d’affaires total en une seule année.

Wingesfor: Cela renvoie à notre stratégie de diversification en termes de revenus et de risques commerciaux. Pas une seule IP ou un seul projet ne représente plus de 5 % de nos revenus en une seule année.

En général, vous obtenez un bon retour sur investissement en augmentant les barrières ou les ambitions de chaque jeu – en essayant de le rendre un peu meilleur ou plus raffiné, ou de l’étendre, ou quoi que vous essayiez de faire. Si vous n’avez qu’une poignée de jeux, le risque commercial de chacun est trop élevé. Mais si vous avez 200 jeux, vous pouvez faire passer ce message à vos développeurs de jeux. Vous savez : essayez de consacrer plus de temps, d’efforts et d’argent pour rendre le jeu encore meilleur.

Dans le même chat, lorsqu’on lui demande si Wingesfor voit un jour où ils cesseront d’acquérir des entreprises, la réponse courte est non.

Q : Vous ne pouvez donc pas prévoir un moment où vous en aurez fini avec vos acquisitions ?

Wingesfor: Non, pas vraiment. Si vous pensez à Embracer, plus nous devenons larges, plus l’écosystème global est grand, plus nous avons d’opportunités et de capacités, plus nous avons de diversification. Donc, pour nous, il est logique d’ajouter plus d’entreprises pour renforcer l’écosystème global. J’aime vraiment me concentrer sur les acquisitions où il existe un fort potentiel de collaboration ou de synergie au sein du groupe qui ajoute vraiment de la valeur à l’ensemble du groupe. Contrairement à d’autres structures financées par des capitaux propres, nous ne sommes pas un rollup financier en tant que tel. Nous avons une réflexion à long terme ferme sur toutes nos entreprises.

Quelle entreprise Embracer va-t-elle acquérir ensuite ? Une fois que nous le saurons, nous ne manquerons pas d’en informer nos lecteurs. En parlant de cela, la dernière acquisition de haut niveau d’Embracer a été le rachat de certains des studios occidentaux de Square Enix, dont Crystal Dynamics, Eidos Montréal et Square Enix Montréal pour 300 millions de dollars cette année.

(Source de l’image : Shacknews)

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