Astronimo est un mélange de jeu de plateforme à défilement latéral et de constructeur d’engins qui crie LittleBigPlanet de plus d’une manière. C’est mignon mais pas aussi immédiatement accessible qu’il devrait l’être, en raison d’un didacticiel allongé qui semble interminable et de certains choix de conception qui entraînent des contrôles maladroits, nuisant à votre capacité à imaginer et à réaliser un potentiel intéressant pour des inventions ingénieuses.
Engins dans l’espace
Vous contrôlez votre petit astronaute sur la planète de départ de quelques autres à explorer, après avoir atterri en catastrophe et essayant maintenant de retrouver le reste de l’équipage. Plus facile à dire qu’à faire, car cela vous oblige à utiliser votre corps caoutchouteux basé sur la physique pour explorer et exécuter des tâches qui sont souvent plus difficiles et étranges qu’elles ne devraient l’être. Avoir un contrôle indépendant sur chacun des bras de votre personnage est à la fois une bénédiction et une malédiction, car cela peut élargir les possibilités mais aussi accroître la maladresse. Cela se traduit par des épisodes occasionnels de physique étrange et exagérée, pas toujours agréables, en particulier le balancement frustrant sur des cordes jusqu’à ce que vous réalisiez la meilleure façon de s’y prendre.
La physique est également une arme à double tranchant en ce qui concerne le monde et la connexion avec les gadgets que vous construisez. Il n’est pas rare de voir vos plates-formes ou vos véhicules s’adapter à la carte, ne respectant pas correctement les notions d’obstacles et de limites, ce qui entraîne souvent que votre personnage s’enfonce lui-même dans le sol alors que votre dernière construction tourne sur la tête.
Astronimo est un jeu à défilement latéral qui fonctionne dans des voies prédéfinies, exactement comme LittleBigPlanet. La transition n’est pas fluide, car votre petit astronaute saute de l’une à l’autre, généralement sur trois voies, évitant les obstacles et jouant avec la profondeur en parallèle avec la verticalité. Ce n’est pas le meilleur choix dans la pratique, et cela peut être à la fois amusant et ennuyeux lorsque vous roulez dans l’un de vos vélos doom personnalisés propulsés par un propulseur, changeant de voie à la dernière seconde, vous heurtant souvent à une partie de l’environnement dont la position de voie était ce n’est pas tout à fait facile à discerner. Certains joueurs n’apprécieront pas trop cela, mais c’est une mécanique avec laquelle ils devront vivre s’ils envisagent de retrouver leur flotte.
En recherchant des objets et du minerai à extraire, quelque chose qui peut être utilisé pour faire tourner des cosmétiques de personnage et de construction, vous découvrirez ces ateliers où vous pourrez accéder à la partie construction de véhicules du jeu, l’autre moitié d’Astronimo. Ce système de construction basé sur une grille n’est pas très compliqué au début, mais il n’est pas non plus très pratique car vous utilisez le contrôleur pour faire glisser les pièces et essayer de les ajuster toutes comme vous l’espérez. Malgré les différents didacticiels – encore une fois, le jeu essaie de vous faciliter la tâche, mais vous avez toujours l’impression que de nombreuses informations vous sont envoyées en succession courte – il reste encore des questions sur des actions aussi cruciales que l’absence d’un bouton d’annulation instantanée, qui est très différent du bouton de suppression existant.
Les différentes tiges, roues et plates-formes sont associées à des éléments tels que des boutons et des connecteurs, vous permettant de créer diverses réactions en chaîne allant du simple au extrêmement complexe, voire alambiqué. La liberté offerte par le système de construction d’engins se traduit par un plaisir physique aléatoire et étrange, avec des réactions étranges et des problèmes mécaniques qui s’affrontent d’une manière qui peut être à la fois imprévue et divertissante. Cependant, il n’est pas tout à fait facile d’en comprendre tous les mécanismes, et certainement pas aussi simple que de faire glisser quelque chose d’un bout à l’autre comme le suggère le didacticiel – faire en sorte que les choses réagissent comme nous le souhaitons peut être quelque peu déroutant, et il n’est pas improbable que certains les joueurs peuvent rapidement arriver au point où ils ont du mal à comprendre pourquoi quelque chose ne se connecte pas et y abandonner complètement.
Combiner plate-forme et construction est essentiel, car de nombreux défis impliquent de créer le bon type de plate-forme pour atteindre un rebord, ou un véhicule capable de prendre suffisamment d’élan pour franchir une rampe ou une boucle. Les choses deviennent naturellement plus difficiles à mesure que vous progressez, et il y a cette apparente liberté d’exploration, lorsque vous cinglez les objectifs pour en savoir plus sur leur emplacement.
Plus il y a d’astronautes, plus on est de fous
Jouer à Astronimo en solo n’est pas particulièrement intéressant, même si vous pouvez vous immerger dans la campagne principale et créer des engins intéressants si vous vous y efforcez. Mais ce n’est pas si excitant de jouer seul, c’est pourquoi un mode coopératif à quatre joueurs est la meilleure solution. Étant donné que le jeu est capable de zoomer sur des distances extrêmes, ce n’est pas un problème si l’équipage s’écarte quelque peu ; il existe même une option pour vous « buller » près du joueur le plus proche, économisant ainsi l’effort de marcher pendant un certain temps.
Avec plus de joueurs, vous pouvez commencer à concevoir des véhicules avec plus de sièges capables de transporter tout l’équipage, ce qui entraînera des travaux encore plus complexes et un chaos potentiel. La confusion n’est pas toujours synonyme de plaisir, alors voilà, et vous pouvez déclencher des bagarres si vous en avez envie. Mais au final, il s’agit d’un jeu multijoueur qui n’est pas tout à fait facile à prendre en main et à jouer, avec une courbe d’apprentissage assez abrupte qui nécessite toute votre attention et des amis à la hauteur.
Astronimo est un jeu charmant qui n’est pas exempt de problèmes et de décisions de conception qui ne sont pas nécessairement consensuelles, du système de voies à l’étrange physique à deux bras qui peut compliquer les choses plus qu’elles n’aident. Le potentiel de construction est intrigant, mais le système n’est pas aussi intuitif qu’il pourrait l’être, et les véhicules plus complexes utilisant des griffes et plusieurs sièges nécessitent beaucoup plus de temps qu’on pourrait le penser au premier abord pour fonctionner correctement. L’éditeur de monde augmente les possibilités, mais aussi la complexité, et à moins que vous n’aimiez vraiment ce type de gameplay et ce style visuel – ce dernier n’atteint pas l’attrait de Sackboy et de ses amis de LittleBigPlanet – ce n’est peut-être pas votre tasse de thé. . Gagnez du temps, faites preuve de patience et amenez quelques amis partageant les mêmes idées et vous pourrez vous amuser avec ces pitreries de construction dans l’espace.
Note : 7,5/10
Avantages:
- Un retour au gameplay du jeu de plateforme LittleBigPlanet
- Système de construction de véhicules intéressant avec un potentiel pour des travaux fous
- Le mode coopératif – jusqu’à quatre joueurs – est la meilleure façon d’en profiter
Les inconvénients:
- La construction peut être moins intuitive qu’elle ne devrait l’être pour les travaux les plus complexes
- Le gameplay de Lane n’est pas très attrayant
- Les contrôles basés sur la physique peuvent être aléatoires
Le code de révision Astronimo a été fourni par l’éditeur. Vous pouvez lire la politique d’évaluation et de notation de MP1st ici.