Assata : une autobiographie


Ce livre est une autobiographie d’Assata Shakur, une révolutionnaire noire qui vit désormais à Cuba où elle bénéficie de l’asile politique. Le livre raconte l’histoire souvent choquante, mais inspirante, de la vie d’Assata jusqu’à son arrestation et sa fuite éventuelle vers Cuba.

Assata est née et s’appelle JoAnne à New York et a passé de nombreuses années de sa vie à New York ou dans la ségrégation de Caroline du Nord avec ses grands-parents. Elle a été élevée dans le respect de ceux qui la respectaient et dans le respect d’elle-même. Cette leçon l’a aidée à surmonter les nombreuses difficultés qu’elle a rencontrées en tant que femme noire dans une culture américaine raciste. Elle, comme de nombreuses autres minorités, a subi un lavage de cerveau en lui faisant croire qu’elle valait moins en raison de la couleur de sa peau et d’autres caractéristiques africaines. Cela a conduit à une haine et une méfiance initiales à l’égard de tous les Blancs. Ce sentiment d’incapacité et les disputes qu’elle a eues avec sa mère ont conduit à plusieurs fugues dangereuses au cours desquelles elle a rapidement pris conscience du côté sombre de la vie américaine. Heureusement, elle avait une famille aimante qui l’a reprise et l’a aidée à suivre un chemin plus sûr.

Dès son entrée à l’université, Assata s’est impliquée dans diverses organisations étudiantes visant à améliorer l’expérience universitaire des étudiants noirs. Cette implication marque le début de son intérêt et de son implication dans l’amélioration de la vie des Afro-Américains et d’autres groupes minoritaires. Elle s’est rendu compte qu’elle avait beaucoup changé au fil des ans et a décidé de changer son nom pour celui qui représente vraiment qui elle était. Elle a choisi un prénom africain, Assata, qui signifie amour pour le peuple. Après l’université et un mariage raté, elle a passé du temps à San Francisco et à Berkeley pour étudier le Black Panther Party et se renseigner sur l’oppression d’autres groupes de personnes. À son retour à New York, elle était enthousiaste à l’idée de rejoindre les Black Panthers. Cet enthousiasme a parfois faibli en raison de l’arrogance de certains dirigeants du BPP. Finalement, alors que sa confiance dans le Parti était au plus bas, elle a décidé qu’il était temps de quitter le Parti.

La vie est devenue plus étrange après avoir quitté le Parti. Sa maison était mise sur écoute et elle savait qu’elle était surveillée. Après que deux policiers ont été tués par balle, elle a appris qu’elle était recherchée pour être interrogée. Elle a décidé de faire profil bas et de se cacher. Après plusieurs années de clandestinité, elle a finalement été surprise sur l’autoroute à péage du New Jersey lors d’une fusillade. Gravement blessée, elle a été transportée à l’hôpital sous surveillance policière ; elle était accusée de nombreux crimes, crimes dont Assata prétend qu’elle était innocente.

La moitié du livre est consacrée aux détails des diverses accusations et procès d’Assata, des acquittements et d’une condamnation définitive. Elle a passé du temps dans une prison à sécurité maximale en Virginie occidentale avant d’être ramenée dans le New Jersey. Ses relations avec sa famille et avec sa fille, qu’elle avait eue en prison, se détérioraient. Elle a décidé qu’il était temps de partir. Le rêve de sa grand-mère selon lequel elle ne resterait plus longtemps en prison l’a encouragée à s’évader.

Le livre se termine avec Assata en asile politique à Cuba. Elle compare la culture cubaine, qu’elle décrit comme amicale, sûre et non raciste, à la culture américaine qu’elle a connue et méprisée. La scène finale montre Assata recevant la visite de sa tante, de sa grand-mère, de sa mère et de sa fille. Elle a désormais une vision positive de la vie et espère la liberté de son peuple.



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