« Les troubles cognitifs après un AVC vont d’une déficience légère à la démence et peuvent affecter de nombreux aspects de la vie, tels que la mémoire, la réflexion, la planification, le langage et l’attention, ainsi que la capacité d’une personne à travailler, conduire ou vivre de manière autonome », a déclaré El Husseini.
Ce type de déficience, selon la déclaration, est le plus susceptible de se produire dans les deux premières semaines après un accident vasculaire cérébral. Jusqu’à 20 % des survivants qui souffrent de troubles cognitifs légers se rétablissent complètement, l’essentiel de ces progrès se produisant au cours des six premiers mois. Les troubles cognitifs sont souvent liés à d’autres conditions, notamment les troubles du sommeil, la dépression et les changements de personnalité, qui peuvent nuire considérablement à la qualité de vie des patients.
Les survivants d’un AVC doivent être dépistés
Bien qu’il n’y ait pas de norme universelle pour évaluer la cognition après un AVC, la déclaration recommande d’utiliser de brefs tests de dépistage, tels que le mini-examen de l’état mental et l’évaluation cognitive de Montréal. En plus d’aider à faciliter la planification des soins immédiats, ces dépistages sont essentiels pour évaluer les changements cognitifs au fil du temps. Si une déficience est détectée, les professionnels de la santé sont encouragés à effectuer des dépistages neuropsychologiques qui peuvent identifier les zones affectées du cerveau et fournir une image plus détaillée des capacités cognitives d’un patient.