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Bienvenue au Championnat mondial de hockey junior 2022, Redux.
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Situé idéalement entre le long week-end d’août et le Championnat mondial de hockey junior 2023 dans quatre mois, ce tournoi répondra une fois pour toutes à la question âprement débattue de ce qui se passerait si vous réunissiez tous les meilleurs joueurs juniors du monde qui ne sont pas assis pour se préparer aux camps de la LNH, leur a donné une semaine pour se préparer au milieu de l’été et les a laissés libres à Rogers Place.
Nous sommes sur le point de le découvrir.
Cela fait huit mois que le tournoi original de décembre a été interrompu par COVID-19 et tout le monde est ravi de cette refonte unique. Qui sait, cela se transformera peut-être en un tournoi incroyable et une expérience vraiment unique dont tout le monde est heureux d’avoir fait partie.
Quoi qu’il arrive, voici quelques éléments à surveiller et à penser lorsque le hockey et les coups de soleil entrent en collision :
NOMBRE DE FOULE
Lorsque ce tournoi a lieu en décembre, c’est un succès garanti. Peu importe où au Canada ils le tiennent, les matchs de l’équipe locale sont remplis de maniaques brandissant des drapeaux de partout au pays. C’est l’une des meilleures traditions sportives que nous ayons, juste là avec la Coupe Grey et rire du temps qui s’est écoulé depuis que les Maple Leafs ont remporté une série éliminatoire (2004, lol).
Edmonton est mondialement connue pour accueillir, soutenir et élever de grands événements à un niveau encore plus élevé, mais à quoi pouvons-nous nous attendre à ce que la maison ressemble à la mi-août, à la suite du scandale de Hockey Canada, dans une économie en difficulté ?
Vous aimeriez voir le genre d’ambiance qui rend ce tournoi si spécial, mais cette fois-ci, il n’y a aucune garantie. Avec les protocoles de pandémie de décembre dernier limitant la fréquentation à 50%, sans manger ni boire, les ventes de billets étaient déjà lentes. Moins de 4 000 partisans ont regardé le dernier match du Canada contre l’Autriche.
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Huit mois plus tard, c’est difficile à prévoir. Mais on ne sait jamais, si Edmonton peut vendre quelques matchs de soccer enneigés d’Équipe Canada en novembre, peut-être que cela remplira une patinoire de hockey en août.
CANADIENS NEW LOOK
Alors que certains des plus grands noms de décembre ont choisi de se préparer pour les camps de la LNH plutôt que de retourner à Edmonton en août, Équipe Canada est presque à 50 % nouvelle.
Finis sept attaquants : Shane Wright, Cole Perfetti, Xavier Bourgeault, Mavrik Bourque, Jake Neighbours, Justin Sourdif et Dylan Guenther. Les remplaçants sont Tyson Foerster, Nathan Gaucher, Riley Kidney, Zack Ostapchuk, Brennan Othman, William Dufour et Joshua Roy.
En défense, l’ancien capitaine Kaiden Guhle et le meilleur défenseur Owen Power sont remplacés par Jack Thompson et Daemon Hunt.
C’est un chiffre d’affaires assez sérieux. Les gens disent toujours que le Canada est assez profond pour glacer deux équipes, nous sommes sur le point de le découvrir
PAS DE RUSSIE
Tout le monde comprend pourquoi les Russes ne sont pas invités, même si c’est injuste pour les vrais joueurs, mais le tournoi ne sera pas le même sans eux.
Bien qu’ils ne soient peut-être plus aussi puissants qu’autrefois (les Trois Grands sont maintenant le Canada, les États-Unis et la Finlande, qui ont chacun remporté trois des neuf dernières médailles d’or), aucun tournoi international majeur ne semble complet sans l’Ours russe.
Le Canada et les États-Unis ont mené des batailles épiques à enjeux élevés tant chez les hommes que chez les femmes, mais à côté du « septième match », les deux meilleurs mots du hockey sont toujours « Canada-Russie ». Il y a une passion et une mystique qui remontent à 1972 et c’est triste de la voir mise à l’écart.
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L’AUTRE CONNOR
La dernière fois que nous avons vu Équipe Canada en action, Connor Bedard, âgé de 16 ans, a fait tomber la baraque en devenant le plus jeune joueur à marquer quatre buts dans un match mondial junior. C’était dans une défaite 11-2 contre l’Autriche, mais quand même, quatre buts à 16 ans, c’est assez incroyable.
Bedard a maintenant 17 ans et si décembre était une indication, la vedette des Regina Pats et possible premier choix au repêchage en 2023 est sur le point de faire quelque chose de spécial sur la grande scène. Une ville qui a vu Wayne Gretzky et Connor McDavid grandir sous ses yeux va l’apprécier plus que quiconque.
PRÊT OU PAS
Ces joueurs ne se sont pas adaptés pour un match depuis deux mois et ils n’ont eu qu’un camp d’entraînement de huit jours pour se préparer. Passer de zéro à la chasse à la médaille d’or en une semaine, c’est beaucoup demander à n’importe quel athlète, alors quel genre d’impact cela aura-t-il sur le produit ?
Ce sont des joueurs d’élite qui se maintiennent en forme toute l’année, alors peut-être que cela ne se remarquera pas à l’œil nu. Peut-être qu’après un match ou deux de tir réel, la mémoire musculaire entrera en jeu et ils seront pleinement au courant. Ou peut-être que ce sera bâclé et rempli d’erreurs, ce qui peut être amusant en soi.
Quoi qu’il arrive, donnez-leur le mérite d’être sortis dans des circonstances difficiles et d’avoir concouru.
CONTEXTE D’UN SCANDALE
Quelle part de ce tournoi sera consacrée au hockey et quelle part sera consacrée à Hockey Canada? Combien d’histoires de hockey du monde entier au cours des deux prochaines semaines incluront le mot « viol » ? Les allégations laides de 2003 et 2018 feront partie du scénario de tout le tournoi. Cela va parfois rendre les choses inconfortables, mais Hockey Canada doit rester mal à l’aise en ce moment.
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L’équipe du Mondial junior 2022 ne le fait pas. Idéalement, nous devrions tous, fans et médias, être capables de faire la distinction entre des enfants qui n’ont rien à voir avec 2003 et 2018 et un organe directeur avec une histoire récente sommaire.
QU’EN EST-IL DU COVID?
Alors que la pandémie semble s’essouffler, elle est toujours là et a toujours le pouvoir de perturber les événements sportifs. La LCF vient de voir un match reporté et un entraîneur mis à l’écart par des protocoles. Même si une poignée de tests positifs en décembre dernier ont mis fin au tournoi mondial junior original, il est peu probable qu’une épidémie annule la suite.
Un porte-parole de Hockey Canada a déclaré que les joueurs ne sont testés qu’avant leur départ pour le Canada et avant la compétition à Edmonton, et non avant chaque match. Tout test positif entraîne toujours une quarantaine de 10 jours, mais une fois qu’ils arrivent à Edmonton, la pression est retombée.
OR OU NON ?
Comment Équipe Canada fait-elle face à toute l’adversité? Le bruit de fond impliquant Hockey Canada. Neuf meilleurs joueurs de l’équipe de décembre ont choisi de ne pas revenir en août. Un campement court. Une ambiance plus modérée autour du tournoi que la normale. Et la pression habituelle qui vient d’un pays qui considère tout ce qui n’est pas une médaille d’or comme un échec complet.
Ils ne feraient pas partie d’Équipe Canada s’ils n’avaient pas ce qu’il faut pour se battre, mais ce sera l’un des défis les plus difficiles, tant physiquement que mentalement, auxquels une équipe canadienne ait jamais été confrontée dans ce tournoi.
Cela devrait être 12 jours intéressants.