Aperçu d’Infernax – Smashing With Promises

Aperçu d'Infernax - Smashing With Promises

Les retours en arrière à la lueur des téléviseurs affichant des visuels 16 bits et des clics de boutons sont la pierre angulaire de la scène des jeux indépendants depuis un certain temps maintenant. Il y a quelque chose d’excitant à revivre une époque révolue avec une touche de modernité. Qu’il s’agisse d’un bourdonnement de nostalgie ou d’une appréciation de l’artisanat, Infernax est une aiguille excitante dans la veine vieillissante.

Fortement inspiré du Castlevania de Konami, Infernax n’est pas simplement une lettre d’amour à une série classique, mais aux fans du genre. Bien que la construction fournie soit courte, les indications claires de retour dans les zones conquises pour débloquer une nouvelle zone via un objet/capacité fraîchement obtenu sont affichées très tôt. C’est un sentiment de confiance qui brille tout au long de la version de prévisualisation, sans jamais faiblir dans sa marche.

Je ne peux pas me retenir d’exprimer ma joie initiale alors que mes yeux sont battus par un pixel-art glorieux. Des couleurs sombres consommées par des nuances sombres boulonnées ensemble et agrémentées d’une bonne quantité de « méchant ». Le monde semble sombre, corrompu et prêt à être nettoyé par la prière et l’acier.

Incarnant un chevalier croisé retournant dans son pays natal, pour le trouver en proie à la magie noire et à la mort, Infernax se délecte du macabre. Les corps sont déchirés, les têtes retirées de leurs maisons liées à la chair. C’est une célébration de la violence, la mort de chaque joueur étant récompensée par certaines des meilleures animations de mort jamais réalisées pour honorer l’esthétique de l’ère 16 bits. Cela ne veut pas dire Infernax existe uniquement pour la performance visuelle.

Au-delà des conceptions pixel-gore et de beaux monstres tordus, une expérience merveilleusement prometteuse. Un rappel quasi constant du récit à portée de main, l’âme sinistre du jeu se déverse à travers chaque écran. Les PNJ insufflent la vie dans le monde, donnant des quêtes, vendant des marchandises ou étant victimes des griffes viles ou de l’acier froid des ennemis. Un petit détail facile à ignorer, il donne l’impression que les vivants sont condamnés alors que de nouveaux décès sont observés. S’appuyant sur ce sentiment de malheur, Infernax donne un aperçu de ses décisions morales intégrées au jeu. Vous êtes obligé de choisir entre prier pour un corrompu ou lui fracasser le visage avec une masse pour arrêter sa chute dans les ténèbres. C’est un visuel désagréable qui fait rarement allusion à un système qui pourrait s’avérer être quelque chose de spécial.

En son coeur, Infernax joue en douceur. Les contrôles serrés permettent des mouvements réactifs aux ennemis de plate-forme, d’esquive et d’attaque. Le combat est simple, avec une seule pression sur un bouton pour dicter la mêlée et une autre pour lancer des sorts. C’est sans fioritures ou gadgets, une direction qui semble profiter à l’expérience offerte jusqu’à présent. Les types d’ennemis nécessitent une certaine approche, certains remplissant les archétypes de d’Infernax influences. Des zombies errants, des vers, des squelettes, des sacs de chair bombés. C’est un bon mélange qui se rattache au ton sombre de Infernax. Entrer et sortir des schémas d’attaque tend à être la règle plutôt que l’exception.

Les ennemis plus gros télégraphient leurs frappes avant de se mettre en place, forçant le joueur à apprendre avant de frapper. Dans un virage inattendu, Infernax dispose d’un bouclier qui empêche la plupart des attaques de mêlée et à distance génériques de l’ennemi de causer des dégâts. Cela peut ne pas sembler beaucoup, mais cela se répercute sur le gameplay et devient un outil précieux dans les zones surpeuplées.

La partie la plus difficile d’Infernax est de contenir l’excitation. Si je peux laisser glisser le masque une seconde, Infernax est une lame tranchante comme un rasoir ouvrant une plaie qui jaillit de qualité. Son sens du style est sombre, lourd et parfaitement mesuré pour puiser dans l’espace qu’il souhaite infester. Infernax joue simple tout en ajoutant des extras séduisants au mélange, taquinant pour quelque chose de grand. La somme de sa part, cela pourrait être le prochain hit rétro-fluence.

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