Antigone (Les pièces thébaines, #3) de Sophocle


= Antigone, Sophocle

Antigone est une tragédie de Sophocle écrite en ou avant 441 av. C’est la troisième des trois pièces thébaines chronologiquement, mais c’était la première écrite.

La pièce développe la légende thébaine qui l’a précédée et reprend là où se terminent les Sept contre Thèbes d’Eschyle. Au début de la pièce, deux frères menant des camps opposés dans la guerre civile de Thèbes sont morts en se battant pour le trône.

Créon, le nouveau souverain de Thèbes, a décidé qu’Étéoclès serait honoré et que Polynice serait dans la honte publique. Le corps du frère rebelle ne sera pas sanctifié par des rites sacrés et reposera sans sépulture sur le champ de bataille, la proie d’animaux charognards comme les vers et les vautours, la punition la plus sévère à l’époque. Antigone et Ismène sont les sœurs des défunts Polynice et Etéocle.

Au début de la pièce, Antigone amène Ismène devant les portes du palais tard dans la nuit pour une réunion secrète : Antigone veut enterrer le corps de Polynice, au mépris de l’édit de Créon. Ismène refuse de l’aider, ne croyant pas qu’il sera effectivement possible d’enterrer leur frère, qui est sous bonne garde, mais elle est incapable d’empêcher Antigone d’aller enterrer elle-même son frère.

Créon entre, avec le Chœur des Anciens thébains. Il sollicite leur soutien dans les jours à venir, et souhaite notamment qu’ils soutiennent son édit concernant la disposition du corps de Polynice.

Le chef de chœur promet son soutien par déférence envers Créon. Une sentinelle entre, rapportant avec crainte que le corps a reçu des rites funéraires et un enterrement symbolique avec une fine couche de terre, bien que personne n’ait vu qui avait réellement commis le crime.

Créon, furieux, ordonne à la Sentinelle de trouver le coupable ou d’affronter lui-même la mort. La sentinelle s’en va et le chœur chante pour honorer les dieux, mais après une courte absence, il revient, emmenant Antigone avec lui. La sentinelle explique que les gardiens ont découvert le corps de Polynice, puis ont attrapé Antigone pendant qu’elle effectuait les rituels funéraires.

Créon l’interroge après avoir renvoyé la sentinelle, et elle ne nie pas ce qu’elle a fait. Elle argumente sans broncher avec Créon sur la moralité de l’édit et la moralité de ses actes.

Créon devient furieux, et, pensant qu’Ismène doit avoir connu le plan d’Antigone, la voyant bouleversée, convoque la jeune fille. Ismène tente d’avouer faussement le crime, souhaitant mourir aux côtés de sa sœur, mais Antigone ne l’aura pas. Créon ordonne que les deux femmes soient provisoirement emprisonnées.

Hémon, le fils de Créon, entre pour prêter allégeance à son père, même s’il est fiancé à Antigone. Il semble d’abord prêt à abandonner Antigone, mais quand Haemon essaie gentiment de persuader son père d’épargner Antigone, affirmant que « sous le couvert des ténèbres, la ville pleure la fille », la discussion se détériore et les deux hommes s’insultent bientôt amèrement.

Lorsque Créon menace d’exécuter Antigone devant son fils, Hémon s’en va, jurant de ne plus jamais revoir Créon. Créon décide d’épargner Ismène et d’enterrer vivante Antigone dans une grotte. En ne la tuant pas directement, il espère rendre un minimum de respect aux dieux. Elle est sortie de la maison, et cette fois, elle est triste au lieu de provocante.

Elle exprime ses regrets de ne pas s’être mariée et de mourir pour avoir suivi les lois des dieux. Elle est emmenée dans sa tombe vivante, le chef du chœur exprimant une grande tristesse pour ce qui va lui arriver. Tirésias, le prophète aveugle, entre. Tiresias avertit Créon que Polynice devrait maintenant être enterré d’urgence parce que les dieux sont mécontents, refusant d’accepter tout sacrifice ou prière de Thèbes.

Créon accuse Tirésias d’être corrompu. Tiresias répond qu’à cause des erreurs de Créon, il va perdre « un fils de [his] propres reins » pour les crimes de laisser Polynice sans sépulture et de mettre Antigone dans la terre (il ne dit pas qu’Antigone ne doit pas être condamnée à mort, seulement qu’il est inapproprié de garder un corps vivant sous la terre). Toute la Grèce méprisera Créon, et les offrandes sacrificielles de Thèbes ne seront pas acceptées par les dieux.

Le chef de chœur, terrifié, demande à Créon de suivre les conseils de Tirésias pour libérer Antigone et enterrer Polynice. Créon acquiesce, partant avec une suite d’hommes. Le Chœur livre une ode chorale au dieu Dionysos (dieu du vin et du théâtre ; cette partie est l’offrande à leur dieu protecteur).

Un Messager entre pour dire au Chef du Chœur qu’Antigone s’est suicidée. Eurydice, la femme de Créon et la mère d’Hémon, entre et demande au Messager de tout lui dire. Le Messager rapporte que Créon a veillé à l’enterrement de Polynice. Lorsque Créon arrive à la grotte d’Antigone, il trouve Hémon se lamentant sur Antigone, qui s’est pendue.

Après avoir tenté en vain de poignarder Créon, Haemon se poignarde. Après avoir écouté le récit du Messager, Eurydice disparaît dans le palais. Créon entre, portant le corps d’Haemon. Il comprend que ses propres actions ont causé ces événements et se blâme.

Un deuxième messager arrive pour dire à Créon et au Chœur qu’Eurydice s’est suicidée. Avec son dernier souffle, elle a maudit son mari. Créon se blâme pour tout ce qui s’est passé, et, un homme brisé, il demande à ses serviteurs de l’aider à l’intérieur.

L’ordre qu’il tenait tant a été protégé, et il est toujours le roi, mais il a agi contre les dieux et a perdu ses enfants et sa femme en conséquence. Après que Créon se soit condamné, le chef de chœur conclut en disant que bien que les dieux punissent les orgueilleux, la punition apporte la sagesse.

انهای چاپ در ایران: «آن‍ت‍ی‍گ‍ن‌»؛ « اودی‍پ‍وس‌ ش‍اه‌ اودی‍پ‍وس‌ ک‍ول‍ون‍وس‌ آن‍ت‍ی‌گ‍ون »؛ «آنتیگونه (آنتیگون)»؛ «اژدی آنتیگونه»؛ «استان‌های ای: ادیپ شهریار، ادیپ در کولونوس، آنتیگونه»؛ نویسنده: س‍وف‍وک‍ل‌؛ اریخ انش: اه ال 2004میلادی

ان: آن‍ت‍ی‍گ‍ن‌؛ نویسنده: س‍وف‍وک‍ل‌؛ و ل‍ذت‌ ت‍راژی‍ک‌؛ از: آن‍دره‌ ب‍ون‍ار؛ :‌ م‌ ب‍ه‍ی‍ار (شاهرخ مسکوب)؛ ل، 1334؛ 162ص؛ Taille: ایشنامه ای یونانی از ال 496پیش از میلاد ا ال 406پیش از میلاد؛

ان: اودی‍پ‍وس‌ ش‍اه‌ اودی‍پ‍وس‌ ک‍ول‍ون‍وس‌ آن‍ت‍ی‌گ‍ون؛ اثر ل‌؛ :‌ م‍ح‍م‍د س‍ع‍ی‍دی؛ ان، بنگاه اب، 1334؛ 196ص؛

ان: آنتیگونه (آنتیگون)؛ اثر: سوفکلس؛ : نجف دریابندری؛ ان، آگاه؛ اپ 1355، 69ص؛ اپ تهران، 1391، در148ص، ابک 9789643292775؛ اپ 1393؛ اپ 1395؛ اپ 1396؛ ابک 9789643292775؛

ان: تراژدی آنتیگونه؛ اثر: سوفوکلس؛ مقابله‌ انگلیسی – ارسی: رخشنده نبی‌زاده؛ ?? ا‏، 1392؛ 240ص؛ ابک9789641972891؛

ان: استان‌های ای: ادیپ شهریار، ادیپ کولونوس، آنتیگونه؛ سوفوکل؛ ا: اطمه راضیه یوسفی؛ از، شیراز، 1395، 214ص؛ ابک 9786001925799؛

این کتاب سالهای اگون توسط ناشرین و مترجمهای دیگر نیز منتشر شده است

در اسطوره های «انی»، دختر «ادیپ (شاه تبس)»، و «استه (مادر و همسر همان شاه تبس)» است؛ ادرانش «پولونیکوس»، و «اتئوکلس»، در جنگ همدیگر را میکشند؛ «کرئون» دائی «»، و آن دو برادر است، که پس از «ادیپ»، پادشاه «» میشود؛ او تدفین «پولونیکس» ا، به جرم خیانت قدغن میکند؛ اما «آنتیگون»، از فرمان اه و به او می‌گوید «تنها از قلب خویش ست، فرمان می‌برد»؛ «آنتیگون» برادرش را، به خاک می‌سپارد، خود به دستور «کرئون»، زنده به گور می‌رود؛ …؛ از دوستی «یونانی»، چند سال پیش شنیده، و هنوز سخن ایشان را اموش نکرده ام، که (واژه های همین تراژدی کهن را، هرگز کس نمیتواند، با همان ایی، ا ان «یونانی» انگار میکنم ایشان یاد حضرت «حافظ شیراز» ما نیز افتاده بودند

ل از ان: اب احمد پرهیزی؛ (نگهبان: ای کثیفشون؟ دخترخانم؛ یه کم مودب باشین…؛ من خودم موّدبم

: بگو ولم کنن؛ دختر اودیپم؛ آنتیگونم؛ ار نمی‌کنم

ان: دختر اودیپ! ایی ای لیس شهرن!؛

انان می‌خندند

: اضرم بمیرم ولی اینا دست نزنن

ان: ببینم، جسدها خاک چی، نمی‌ترسی به اون‌ها دست بزنی؟ «دستای کثیف‌شون» نگاه به دستای خودت بنداز

با لبخندی به دست‌های که بر آن‌ها زده‌ اند نگاه می‌کند؛ ایش پر از خاک است

ان: لچه‌ ات ازت گرفته بودن؟ شدی بار دوم با ناخن‌هات اینکار رو بکنی؟ آدم جسوری ! لحظه سرم رو برمی‌گردونم و ازت یه ذره توتون می‌خوام؛ موقعی که اونا رو می‌ذارم تو دهنم؛ وقتی که دارم بابت تشکر می‌کنم، اون داشت مثل یه بچه کفتار زمین رو می‌خراشید؛ روز روشن ! ازه اشتم بازداشتش این پتیاره پا می‌خواست از بالا! اد می‌زد می‌گفت بذارم کارش تموم کنه…؛ دیوونه‌ ای!؛

ان دوم: دفعه، من هم از این دیوونه‌ ها دستگیر کردم؛ اشت ماتحتش رو نشون مردم می‌داد

ان: بگو ببینم اگه بخوایم نفری یه سور اساسی بدیم؛ کجا جشن بگیریم؟

ان دوم: بریم رستوران «» شراب قرمزش خوشمزه‌اس

ان : یکشنبه تعطیله؛ امون رو ببریم؟

ان: بابا ما شوخی زیاد داریم…؛ اگه زنها باشن سرمون حرف درمی‌آرن؛ از اون بچه‌هامون شاش‌شون میگیره؛ «بودوس»، یک ساعت فکرش رو می‌کردی که ما اينقدر میل به شوخی داشته باشیم؟

ان دوم: ایدم پاداش بدن

ان: اگر قضیه مهم باشه، ممکنه

ان سوم: «فلانشار» از گروهان وقتی ماه قبل عامل آتش‌سوزی رو حقوقش برابر شد

ان : جدی می‌گی؟ اگه حقوق‌مون دو برابر بشه من می‌گم به جای رستوران «توردو» بریم میخونه «قصرعرب»؛

ان: برای مشروب خوردن؟ ل نشدی؟ «قصرعرب» هر بطری رو برابر قیمتش بهت می‌اندازن؛ ای خوشگذرونی، باشه می‌ریم؛ کنین چی می‌گم: اول می‌ریم «» حسابی کله‌مون رو گرم می‌کنیم…؛)؛ ایان نقل

اریخ ام انی 20/07/1399هجری 31/05/1400هجری خورشیدی؛ ا. انی



Source link