lundi, octobre 28, 2024

Angst, le jeu d’horreur, comprend mes désirs : Des mécanismes de survie qui ne freinent pas ma quête pour dérober un orbe mélancolique.

L’article présente le jeu de survie « Angst », où le joueur commence par frapper des arbres avant de faire face à des éléments inhabituels, comme une voix de didacticiel désespérée. L’ambiance sombre et mystérieuse, accentuée par des frayeurs et une quête pour une « orbe de la tristesse », capte l’attention de l’auteur. Bien que le gameplay de survie soit habituellement ennuyeux pour lui, il a trouvé du plaisir dans les mécanismes du jeu. L’auteur se dit curieux de la suite.

Les jeux de survie connaissent un véritable engouement. Depuis des siècles, l’homme rêve de se débarrasser de son rival naturel : l’arbre. Ces jeux réalisent ces fantasmes en vous permettant de frapper, déformer et même incendier des arbres. En effet, la torture des arbres fait souvent partie du processus.

Angst, un titre sur lequel j’ai eu l’occasion de jouer récemment, débute de manière familière. Vous vous réveillez dans le froid, et comme dans de nombreux autres jeux, vous commencez à frapper des arbres. Cependant, la situation devient intrigante lorsque la voix du didacticiel de votre radio vétuste commence à vous demander de stocker de la nourriture dans un coffre en bois ancien. Habituellement, mettre de la nourriture de côté est une nécessité dans ces types de jeux, mais ici, cette nourriture n’est pas destinée à vous.

Cette approche inhabituellement intrigante a piqué ma curiosité. Bien que je ne sois généralement pas un grand fan des mécanismes de survie, le mélange d’éléments surnaturels et d’Ambiance Halloweenienne m’a captivé. L’obscurité enveloppante, des silhouettes menaçantes et une quête pour dénicher une « orbe de tristesse » ajoutent une dimension fascinante. L’équipe chargée de créer les noms d’objets dans Diablo 4 doit sans doute avoir un certain sens de l’humour.

C’est littéralement noir comme du charbon. Dans ces ténèbres, seul avec les yeux affamés des loups (et d’un lapin particulièrement agressif à un moment donné ; je reste perplexe à ce sujet), la tension monte alors que je cherche à atteindre un refuge sûr. Explorer un sous-sol à la recherche de matériaux ou de cette fameuse sphère réveille des souvenirs des jeux de Stalker. Même le combat, un mélange simple de coups, de blocages et d’esquives, reste accessible sans être trop exigeant.

J’ai été étonné d’avoir terminé le playtest, étant un passionné des jeux de survie. Les moments de frayeur ont maintenu mon intérêt, et, pour être franc, les aspects de survie n’étaient pas trop envahissants. Certes, la faim, le sommeil et la température figurent parmi les défis, mais leur impact se fait sentir lentement, sans devenir une vraie nuisance. Ai-je souffert de quelques pénuries de nourriture ? Oui. Cela a-t-il clairement été résolu en consommant trois cent mille baies ? Absolument. Peut-être que cela ne devrait pas être une si grande louange pour un jeu de survie, mais c’est ainsi que j’en ai fait l’expérience.

Je soupçonne que le jeu pourrait se montrer plus sévère à l’avenir, car il manifeste des attentes concernant les morts répétées, chaque nouveau jour marquant un record de survie à battre. Faut-il anticiper un défi accru après le playtest ? Peut-être. Mais jusqu’à présent, j’ai vraiment apprécié mon expérience.

En conclusion, je suis curieux de voir l’évolution de ce jeu. Si vous cherchez une expérience effrayante pour Halloween, le playtest d’Angst pourrait valoir le détour.

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