Andrew Scheer soutiendra officiellement Pierre Poilievre dans la course à la chefferie

L’annonce devrait être faite vendredi soir

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L’ancien chef conservateur Andrew Scheer appuiera la candidature à la direction de Pierre Poilievre. L’annonce sera faite vendredi soir lors d’un rassemblement à Regina, en Saskatchewan.

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Scheer a été vu aux côtés de Poilievre alors qu’il faisait sa deuxième promesse en tant que candidat à la chefferie : abroger ce qu’il considère comme une « législation anti-énergie et anti-oléoducs », officiellement connue sous le nom de projets de loi C-69 et C-48, et construire « des pipelines canadiens avec travailleurs canadiens.

S’adressant aux médias, Poilievre a promis de les remplacer par de nouvelles lois qui « protégeraient l’environnement, consulteraient les Premières Nations, leur fourniraient des chèques de paie et donneraient des décisions rapides sur les projets énergétiques proposés », s’il était nommé chef puis élu premier ministre.

«Nous pourrions liquéfier du gaz naturel à Terre-Neuve, qui a une proposition pour le faire et expédier ce gaz naturel en Europe afin de briser la dépendance européenne vis-à-vis de la Russie. Nous pourrions expédier du gaz naturel canadien en Asie pour fermer les centrales au charbon polluées », a-t-il déclaré.

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C-69 a établi de nouveaux délais et paramètres pour les examens des projets énergétiques, avec notamment une consultation accrue des Autochtones, tandis que C-48 interdit aux gros pétroliers de s’arrêter ou de décharger le long de la côte nord de la Colombie-Britannique.

Les deux lois ont été adoptées en juin 2019, sous le gouvernement majoritaire de Justin Trudeau. Ils ont été vivement critiqués par l’opposition conservatrice.

Scheer a démissionné de son poste de chef conservateur en décembre 2019 et est resté chef par intérim jusqu’à ce qu’Erin O’Toole soit élue en août 2020. O’Toole a été expulsé en tant que chef plus tôt cette année par une majorité du caucus. Quelques jours plus tard, Poilievre a annoncé qu’il se présentait comme chef.

Les enjeux seront plus élevés que jamais alors que les conservateurs choisissent leur troisième chef depuis que Trudeau a formé le gouvernement en 2015.

On s’attend à ce que l’ancien Québécois Jean Charest révèle dans les prochains jours s’il entrera dans la course à la chefferie face à Poilievre. Jusqu’à présent, Poilievre a l’appui de plus de 30 députés et 2 sénateurs, tandis que Charest a l’appui de 6 députés et 2 sénateurs.