Andor affronte la politique de l’univers Star Wars – et cela semble trop réel

Andor affronte la politique de l'univers Star Wars - et cela semble trop réel

« Annonce » aurait tout aussi bien pu s’intituler « Bien, bien, bien, si ce ne sont pas les conséquences de mes propres actions ». Alors que Dedra Meero (Denise Gough) est récompensée pour son initiative de déceler les premiers signes d’une rébellion organisée croissante contre l’Empire, Syril Karn (Kyle Soller) termine l’épisode comme l’un dans une mer de drones de bureau, laissés à mijoter sur son échecs sur Ferrix et complotent sa revanche contre Cassian Andor (Diego Luna). Dedra et Syril sont, à bien des égards, tout aussi ambitieux, mais l’ambition en elle-même ne suffit pas. La seule chose qui compte dans le régime de Palpatine, ce sont les résultats.

Cette attitude acharnée est emblématique de la vie sous le fascisme n’importe où, que ce soit l’univers « Star Wars » ou le nôtre. Malgré tous leurs discours sur le devoir et la loyauté, ceux qui servent l’Empire sont toujours les premiers à jeter leurs pairs sous le bus (Star Destroyer?) Lorsque les ennuis arrivent. Quiconque essaie de prendre de l’avance ne peut le rester que tant qu’il détient un certain pouvoir sur son entourage. C’est pourquoi l’Empire est prompt à réagir au casse d’Aldhani, un cambriolage qui représente peu de menace pour l’organisation d’un point de vue pratique. Lorsque vous règnez par la peur, il suffit d’un acte de défi pour vous faire glisser sur une pente glissante vers votre destin.

Plus que cela, « Annonce » souligne comment l’Empire a progressivement gagné en contrôle grâce à des actes ponctuels de ce qu’il considère comme une violence justifiable (voir : le meurtre du père adoptif de Cassian, Clem) et en adoptant une façade polie pour conjurer ses détracteurs au tribunal de l’opinion publique. Tout comme dans le monde réel, c’est la politique de respectabilité qui détient la clé du pouvoir des méchants sur « Andor ».

Source-107