Merle Frohms, gardienne talentueuse du VfL Wolfsburg, s’est exprimée sur sa perte de statut au sein de l’équipe nationale allemande, critiquant la communication de la DFB, notamment l’ancien entraîneur Horst Hrubesch. Après avoir été rétrogradée à la place de numéro deux avant les Jeux Olympiques de Paris, elle a décidé de se retirer de l’équipe nationale. Frohms se concentre désormais sur sa carrière à Wolfsburg, affirmant qu’une éventuelle retraite n’est pas une priorité pour le moment.
Merle Frohms, la talentueuse gardienne de but du VfL Wolfsburg, a récemment rompu son silence suite à une perte inattendue de son statut de titulaire au sein de l’équipe nationale allemande. Elle a exprimé des critiques sur la communication de la DFB à propos de son déclassement.
Elle a particulièrement visé l’ancien entraîneur de l’équipe féminine, Horst Hrubesch. « Les entraîneurs ont le droit de prendre des décisions sans avoir à les justifier. Ce que je n’ai pas compris, c’est la manière dont cela a été communiqué, » a confié Frohms au magazine spécialisé ‘kicker’, évoquant pour la première fois sa décision de se retirer de l’équipe nationale.
Avant de participer à son dernier tournoi, les Jeux Olympiques de Paris, Frohms avait été rétrogradée au poste de numéro deux par Hrubesch, qui avait choisi Ann-Katrin Berger comme titulaire. Elle a mentionné que la communication avant le tournoi n’avait pas été « heureuse ». « J’aurais souhaité plus de transparence et d’échanges. Pendant le tournoi, je me suis mise en retrait en tant que joueuse et j’ai entièrement soutenu l’équipe, » a déclaré la native de Celle.
À 29 ans, Frohms a annoncé sa décision de se concentrer pleinement sur sa carrière avec le VfL Wolfsburg. Les motifs de ce retrait semblent plus profonds que ce qu’il paraît.
Elle a pris le temps de réfléchir sur les événements malheureux de son expérience après le tournoi, discutant avec le staff technique. « J’ai exprimé mes opinions honnêtement et cela a été pris en compte, montrant une certaine compréhension de leur part. » Hrubesch a informé Frohms de sa décision concernant le poste de gardien un jour avant le départ pour Marseille. « Je me préparais déjà à la possibilité de ne pas jouer aux Jeux Olympiques, car c’était mon instinct, » a-t-elle expliqué.
Sa décision de se retirer, comme l’a communiqué la Fédération Allemande de Football (DFB) début septembre, a été mûrement réfléchie et ne constitue pas une « réaction de défi ». « Aucune circonstance » et même le nouvel entraîneur national Christian Wück n’auraient pu changer son choix. « Cette réflexion a eu lieu avant les Jeux Olympiques. Je suis en paix avec cette décision, » a-t-elle déclaré. « Je suis heureuse d’avoir pris cette décision. »
Bien que le tournoi ait été « difficile », Frohms a célébré la médaille de bronze remportée par Berger et l’équipe. « J’ai vraiment apprécié le temps passé avec l’équipe, car c’était ma dernière fois, » a révélé Frohms. Lors d’un match international à Duisburg contre l’Australie, elle a été honorée fin octobre. « C’était un moment très émouvant, » a-t-elle partagé, se sentant « submergée » par l’émotion.
Frohms se concentre sur sa carrière au VfL Wolfsburg
À présent, Frohms se focalise sur sa carrière au VfL Wolfsburg. Une éventuelle retraite pourrait devenir un sujet de discussion dans trois ou dix ans. « Si je reste en bonne santé, je prendrai encore beaucoup de plaisir pendant longtemps, » a-t-elle affirmé. Toutefois, son avenir n’est pas encore déterminé : « Je suis très bien à Wolfsburg, et il faudrait une offre vraiment exceptionnelle pour que je considère quitter ce que j’ai ici. »
La gardienne du VfL Wolfsburg a représenté l’équipe nationale allemande à 52 reprises. Aux Jeux Olympiques de Paris, c’est Ann-Katrin Berger qui a défendu les buts de la DFB.
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Sport actuel | 29.11.2024 | 18:17