En 2022, l’équipe derrière le film d’horreur Barbarian revient avec Companion, une histoire qui mêle romance et suspense. La bande-annonce a révélé un rebondissement majeur : Iris, interprétée par Sophie Thatcher, est en réalité un robot conçu pour satisfaire Josh, joué par Jack Quaid. Malgré des critiques sur cette révélation, le film, riche en humour noir et en surprises, promet une expérience captivante, avec une sortie prévue le 31 janvier.
Le Retour de l’Horreur avec Companion
En 2022, les passionnés de films d’horreur ont été captivés par Barbarian, un chef-d’œuvre où le mystère a été soigneusement préservé par une campagne marketing efficace. L’équipe créative derrière ce film a récemment annoncé un nouveau projet intitulé Companion, dont la première bande-annonce a semblé poursuivre cette tradition de ne rien dévoiler. On savait que le casting comprenait des talents comme Jack Quaid et Sophie Thatcher, et qu’il s’agissait d’une sorte d’histoire d’amour intrigante.
Une Bande-Annonce Controversée
Cependant, la bande-annonce principale, dévoilée plus tôt ce mois-ci, a pris une tournure inattendue en révélant un rebondissement majeur de l’intrigue, suscitant des réactions mitigées parmi le public. Néanmoins, cela ne devrait pas nuire à l’expérience globale de Companion. En fait, entrer dans le film sans connaître les détails de l’intrigue est la meilleure façon de savourer l’histoire, tout comme pour tout autre film. Si vous êtes séduit par l’idée d’un film d’horreur original de l’équipe de Barbarian avec deux des étoiles montantes du genre, n’hésitez pas à le découvrir lors de sa sortie en salles le 31 janvier.
Et si vous avez déjà été exposé à ce rebondissement, rassurez-vous : cela n’altérera en rien le plaisir que vous éprouverez en regardant le captivant Companion.
Le film débute par une rencontre charmante entre Josh (Quaid) et Iris (Thatcher) dans un supermarché, où une maladresse sur une étagère d’oranges devient un moment attendrissant. Au premier abord, cela ressemble à une comédie romantique, mais l’atmosphère change rapidement lorsque Iris évoque les deux moments les plus heureux de sa vie. ‘Le premier était le jour où j’ai rencontré Josh, et le second, le jour où je l’ai tué,’ déclare-t-elle, avant même le générique d’ouverture.
Le couple part en escapade dans une maison isolée avec des amis, Eli (Harvey Guillén) et Kat (Megan Suri), ainsi que le petit ami d’Eli, Patrick (Lukas Gage), et l’amant de Kat, Sergey (Rupert Friend), qui possède la maison. Le rebondissement, que certains auront découvert dans la bande-annonce, révèle qu’Iris n’est pas une simple petite amie, mais un robot conçu pour répondre à tous les besoins de Josh, qu’il s’agisse de le réconforter ou d’autres… activités.
Bien que cela puisse sembler être un spoiler important, Companion ne tarde pas à faire cette révélation dans le film, et ce n’est pas le seul retournement dont vous serez témoin au cours de ses 97 minutes palpitantes.
Ce qui compte dans Companion, c’est le chemin parcouru, plutôt que la destination. Grâce à des flashbacks habilement intégrés, des gags visuels percutants, et l’absurdité de certaines situations (y compris une scène mémorable où Iris parle allemand), le film se révèle souvent hilarant, surtout pour les amateurs d’humour noir.
Le scénario du réalisateur Drew Hancock joue constamment avec les attentes du public, introduisant même des éléments qui rappellent le fameux « tire-bouchon de Tchekhov ». Bien que le sort final de Josh soit connu, l’issue des événements reste incertaine à chaque instant.
Les performances des acteurs principaux contribuent grandement à l’ambiance du film. Jack Quaid s’illustre en homme toxique délicieusement imparfait, tandis que Sophie Thatcher excelle dans les moments comiques et les scènes physiques. Le soutien de Harvey Guillén et Rupert Friend est également appréciable, même s’il aurait été souhaitable que Megan Suri ait plus de matériel à exploiter, à l’instar de Lukas Gage, dont le personnage apporte une touche émotionnelle inattendue.
Bien que le rythme effréné de Companion semble s’essouffler dans le dernier acte, surtout si l’on prête attention à certaines incohérences, cela n’entrave pas l’appréciation générale. Le film se conclut par une mort macabre et mémorable.
Nous comprenons que la révélation selon laquelle Iris est un robot ait pu décevoir certains fans à cause du marketing, mais si cela permet à un plus grand nombre de personnes de découvrir le réjouissant et sombre Companion, alors ce compromis en valait la peine.