Apple et Goldman Sachs ont été sanctionnés à hauteur de 89 millions de dollars pour négligence dans la gestion de l’Apple Card, selon le CFPB. Ils ont trompé les clients sur des plans de paiement, mal géré des litiges et retardé des remboursements. Apple a accepté de payer 25 millions de dollars, tandis que Goldman Sachs devra verser au moins 64,8 millions de dollars. Des mesures restrictives sont également imposées à Goldman Sachs avant de pouvoir émettre de nouvelles cartes.
Apple et Goldman Sachs ont récemment été condamnés à une amende conjointe de plus de 89 millions de dollars en raison de manquements dans la gestion de l’Apple Card, comme l’a annoncé le Consumer Financial Protection Bureau (CFPB) mercredi.
Selon le communiqué du CFPB, les deux entreprises ont induit en erreur leurs clients concernant les options de paiement sans intérêt, ont mal géré les litiges liés aux cartes de crédit, ont retardé les remboursements, et ont permis la présence de données inexactes dans les rapports de crédit des utilisateurs. « Apple et Goldman Sachs ont évité illégalement leurs responsabilités envers les utilisateurs de l’Apple Card », a déclaré Rohit Chopra, directeur du CFPB. « Les grandes entreprises technologiques et les institutions financières de Wall Street ne devraient pas se comporter comme si elles étaient au-dessus des lois fédérales. »
En conséquence, le CFPB impose à Apple une amende civile de 25 millions de dollars, destinée au fonds d’aide aux victimes.
Un porte-parole d’Apple a déclaré : « Nous nous engageons à offrir des produits financiers justes et transparents. Après avoir identifié ces problèmes involontaires il y a plusieurs années, nous avons collaboré étroitement avec Goldman Sachs pour résoudre ces questions rapidement et aider les clients concernés. Bien que nous ne soyons pas d’accord avec le qualificatif utilisé par le CFPB concernant notre conduite, nous avons trouvé un accord avec eux. »
Goldman Sachs, de son côté, devra verser au moins 19,8 millions de dollars en réparations, en plus d’une amende civile de 45 millions de dollars. De plus, la banque ne pourra pas émettre de nouvelles cartes de crédit tant qu’elle n’aura pas soumis un plan démontrant qu’elle peut offrir un produit conforme aux exigences légales, selon le CFPB.
Nick Carcaterra, porte-parole de Goldman Sachs, a déclaré : « L’Apple Card est l’une des cartes de crédit les plus accessibles du marché. Nous avons travaillé assidûment pour traiter les questions technologiques et opérationnelles rencontrées après le lancement, et celles-ci ont d’ores et déjà été réglées avec les clients concernés. Nous sommes ravis d’avoir trouvé une solution avec le CFPB et fiers d’avoir développé un produit aussi innovant en collaboration avec Apple. »
Les raisons des amendes infligées à Apple et Goldman Sachs
Le CFPB a identifié quatre domaines dans lesquels Apple et Goldman Sachs n’ont pas respecté leurs obligations envers les utilisateurs de l’Apple Card :
Que doivent faire les détenteurs de cartes Apple ?
Aucun action n’est requise actuellement des titulaires de cartes. Toutefois, si vous pensez que votre carte de crédit a été mal gérée, vous pouvez déposer une plainte auprès du CFPB.
Par ailleurs, Apple envisage de changer d’émetteur pour l’Apple Card, avec des rumeurs suggérant que Chase serait le candidat potentiel. Ce changement pourrait apporter de nouvelles fonctionnalités, récompenses et avantages à la carte, ce qui est une évolution nécessaire, car l’Apple Card est souvent considérée comme inférieure aux autres cartes de crédit.
L’Apple Card ne propose pas de prime de bienvenue, ni d’avantages supplémentaires, sauf pour l’achat de produits Apple. Bien qu’elle offre des récompenses intéressantes pour les achats Apple, il est peu probable que vous renouveliez souvent votre iPhone ou votre MacBook. Pour ceux qui recherchent une carte de crédit performante, les cartes Wells Fargo Active Cash® ou Chase Freedom Flex® sont d’excellentes alternatives.
*Les informations concernant l’Apple Card, la Wells Fargo Active Cash et la Chase Freedom Flex ont été collectées indépendamment et n’ont pas été révisées par l’émetteur.