Des rumeurs suggèrent qu’AMD pourrait abandonner l’architecture RDNA 5 pour une nouvelle technologie graphique unifiée appelée UDNA, facilitant l’intégration de l’intelligence artificielle dans ses GPU. Cette fusion des architectures RDNA et CDNA vise à répondre aux besoins des développeurs, bien que cela soulève des questions sur la coexistence des exigences des jeux et des applications d’IA. L’UDNA pourrait également intégrer des éléments de l’architecture GCN, ouvrant la voie à une évolution nécessaire pour maintenir la compétitivité d’AMD.
Les rumeurs autour de l’architecture UDNA d’AMD
Bien qu’AMD n’ait pas encore lancé ses nouvelles cartes graphiques RDNA 4, des spéculations circulent déjà sur l’abandon de l’architecture RDNA 5 au profit d’une technologie graphique ‘unifiée’ nommée UDNA. Si ces informations s’avèrent exactes, ce changement pourrait permettre à AMD d’intégrer rapidement des capacités d’intelligence artificielle dans ses GPU de jeu.
Actuellement, les GPU de jeu d’AMD reposent sur l’architecture RDNA 3, tandis que ses modèles destinés aux entreprises et aux centres de données utilisent la technologie CDNA. La divergence des besoins entre les jeux et les centres de données justifiait jusqu’ici l’existence de ces architectures distinctes.
L’unification des architectures chez AMD
Ce paradigme a évolué depuis septembre, lorsque la société a annoncé son intention de fusionner RDNA et CDNA en une seule architecture UDNA. AMD a affirmé que cette nouvelle approche faciliterait le travail des développeurs, bien que l’idée que des créateurs de jeux et de grands modèles de langage travaillent simultanément semble peu réaliste.
Les attentes à l’époque laissaient présager que l’UDNA mettrait un certain temps à se concrétiser sur le marché des PC de jeu. RDNA 4 est prévu pour début de l’année prochaine, et des rumeurs circulaient déjà sur son successeur, RDNA 5. Cependant, une récente fuite suggère que RDNA 5 pourrait être abandonné, avec un projet en cours pour développer une nouvelle gamme de GPU dérivés de l’UDNA.
Il est également rapporté que l’UDNA pourrait être basé sur l’architecture GCN, qui a précédé RDNA et a fait ses débuts en 2012 avec les GPU Radeon HD 7000. Il est intéressant de noter que GCN n’a pas disparu avec l’avènement de RDNA, mais a plutôt évolué en CDNA. En somme, l’UDNA pourrait être conçu comme un développement de CDNA, tirant ses racines de GCN.
Il est important de clarifier que l’idée d’architectures ‘unifiées’ ne signifie pas qu’AMD proposera les mêmes puces aux joueurs et aux développeurs d’IA. De nombreux éléments, tels que le pipeline de rendu et la sortie vidéo, sont spécifiques aux GPU de jeu et ne sont pas nécessaires pour les GPU d’IA.
Ce que cela implique réellement, c’est une architecture partagée pour les unités de calcul de shaders et les cœurs dédiés à l’IA, similaires aux cœurs Tensor de Nvidia. Bien que cela puisse sembler un retour en arrière, il est difficile de tirer des conclusions hâtives sur les répercussions de cette nouvelle direction pour les joueurs.
En fin de compte, il reste à voir quels seront les impacts de cette unification pour les utilisateurs. Néanmoins, l’intégration de l’intelligence artificielle semble être un avantage évident. Actuellement, AMD n’intègre aucune forme d’accélération IA dans ses cartes graphiques, contrairement à Nvidia qui utilise largement cette technologie avec DLSS et ses cœurs Tensor présents dans ses dernières générations de GPU.
Les modèles RDNA 3, par exemple, ne comprennent pas de cœurs de matrice, mais les GPU CNDA en possèdent, et il est probable que les GPU UDNA en soient également dotés. Cela signifierait que les futures cartes graphiques de jeu d’AMD entreront dans l’ère de l’intelligence artificielle, avec des indices suggérant que le FSR d’AMD pourrait bientôt adopter des techniques similaires à celles de Nvidia en matière d’accélération et de génération de frames. En somme, ce passage à l’UDNA pourrait bien être une nécessité pour AMD afin de rester compétitif sur le marché actuel.