Certains experts mondiaux de la santé ont déclaré que le virus pourrait infecter jusqu’à 1 million de personnes par jour, et des groupes de modélisation internationaux ont prédit que la Chine pourrait connaître 2 millions de décès ou plus.
Plus tôt cette semaine, des responsables américains ont cité « le manque de données transparentes » de la Chine, une plainte persistante de Washington concernant la gestion de la pandémie par la Chine, comme raison d’envisager ses propres restrictions de voyage.
Les approches américaines et chinoises pour lutter contre le COVID ont été nettement différentes tout au long de la pandémie.
Les taux d’infection élevés aux États-Unis au début de la pandémie ont donné à Pékin la possibilité de faire valoir que son modèle de mesures strictes de prévention du COVID avait sauvé des vies.
La Chine a du mal à vacciner sa population âgée et n’a pas encore autorisé les vaccins à ARNm étrangers. Son taux de vaccination global est supérieur à 90%, mais le taux chez les adultes qui ont reçu des rappels tombe à 57,9% et à 42,3% pour les personnes âgées de 80 ans et plus, selon les données du gouvernement chinois la semaine dernière.
Le pays dispose de neuf vaccins COVID développés au niveau national dont l’utilisation est approuvée, mais aucun n’a été mis à jour pour cibler la variante hautement infectieuse d’Omicron.
Les responsables américains ont déclaré au briefing qu’ils avaient offert des vaccins à ARNm et d’autres formes de soutien à la Chine, mais les responsables chinois ont déclaré publiquement qu’ils n’avaient pas besoin de l’aide américaine pour le moment. « Nous continuons à respecter notre offre », a déclaré un responsable.