L’équipe allemande de handball se prépare pour son premier match de la Coupe du Monde contre la Pologne, malgré l’absence de Franz Semper pour des problèmes musculaires. Benjamin Chatton souligne l’impatience et la concentration des joueurs, tandis qu’Alfred Gislason met en garde contre la sous-estimation de l’adversaire. Andreas Wolff, en excellente forme, rappelle l’importance de maintenir un haut niveau de performance pour réussir. L’équipe vise à tirer des leçons de ses récents matchs tests contre le Brésil.
Les matchs préparatoires contre le Brésil sont désormais derrière l’équipe de handball allemande, qui est prête à débuter la Coupe du Monde ce mercredi soir en affrontant la Pologne à 20h30. L’excitation est palpable, mais des mises en garde sont également de mise en raison de l’absence d’un joueur clé.
La météo est étrangement clémente à Herning, où se trouve la vaste Jyske Bank Boxen, une arène de handball située à proximité du stade du FC Midtjylland. Contrairement à de nombreuses régions d’Allemagne, il n’y a ni neige ni glace, mais des températures presque douces à deux chiffres. Benjamin Chatton, le manager de l’équipe nationale, a noté cet état d’esprit : ‘Tout le monde est impatient que cela commence enfin’, a-t-il déclaré. ‘Les joueurs semblent extrêmement concentrés, et nous sommes prêts à démarrer.’
Problèmes de défense et d’achèvement
Cette concentration est d’autant plus nécessaire après des performances inégales lors des récents tests contre le Brésil. ‘Lors du premier match, notre défense était déficiente’, a déclaré l’entraîneur national Alfred Gislason. ‘Au second test, nous avons eu 20 occasions en or, mais nous ne les avons pas concrétisées.’
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Gislason sait que l’équipe doit faire preuve de la concentration qui lui a manqué lors de ces rencontres pour réussir contre la Pologne. Il met en garde contre la tentation de considérer l’adversaire comme une proie facile, malgré leurs difficultés d’effectifs : ‘Ils possèdent des joueurs de classe mondiale, notamment sur les ailes et au pivot. Nous ne devons pas tomber dans la rigidité que nous avons parfois montré contre le Brésil. Nous devons être plus flexibles et en alerte.’ Cette analyse a été renforcée par une étude vidéo, et les leçons en seront tirées pour que les Polonais en fassent les frais.
Absence de Franz Semper
Le joueur de l’arrière, Franz Semper, ne sera pas en mesure de jouer en raison de ‘légers problèmes musculaires’, selon Gislason. Cela signifie que l’entraîneur a dû faire un choix difficile parmi son équipe de 17 joueurs, car seules 16 places sont disponibles sur la feuille de match. ‘Nous avons donc décidé de laisser Franz de côté pour ce match, car il est blessé.’
Andreas Wolff, le nouveau papa, arrive en pleine forme pour ce duel. Il a une connaissance approfondie de ses adversaires, ayant joué pour le club polonais KS Kielce entre 2009 et 2014. ‘C’est un match très spécial pour moi. Nous avons bien préparé ce match, et je les considère comme très forts techniquement, avec une grande expérience en Ligue des champions.’
Wolff met en garde
Wolff a également un message clair pour ses coéquipiers : ‘Je suis convaincu que nous montrerons un visage bien différent de celui des tests. À l’entraînement, je sens que nous nous rapprochons de notre meilleur niveau. Nous avons un potentiel incroyable, mais nous pouvons aussi rapidement tomber si nous ne donnons pas le meilleur de nous-mêmes.’
Lors des deux matchs tests, l’Allemagne a remporté le premier 32:25 et le second 28:26, malgré des phases de jeu inégales. Gislason a rappelé à son équipe lors de leur dernière séance d’entraînement : ‘Cette équipe a une grande capacité à gérer la pression, comme en témoigne notre remontée contre le Brésil lorsque nous étions menés de quatre buts.’
Pensif mais confiant dans l’esprit combatif de son équipe, l’entraîneur national Alfred Gislason est prêt à relever le défi.
L’importance de la mentalité
Cette mentalité a déjà fait ses preuves, notamment lors des Jeux Olympiques, lorsque l’Allemagne a renversé une situation difficile contre la France en quart de finale. Gislason se souvient : ‘Tout le monde parle toujours de ces douze dernières secondes. Mais ce qui m’a encore plus impressionné, c’est que nous étions à cinq buts de retard et personne n’a abandonné. Tout le monde a continué à croire en ses capacités.’
Cette mentalité doit guider l’équipe tout au long de la Coupe du Monde 2025, qui se déroulera au Danemark, en Norvège et en Croatie, même si Wolff et Gislason espèrent éviter des situations précoces de crise.