Alan Arkin a finalement décroché son Oscar dans une victoire bien méritée pour « Little Miss Sunshine ». Alors que sa performance en tant que grand-parent grossier, toxicomane et irascible dans la comédie dramatique indépendante à succès de 2006 aurait pu facilement descendre dans le domaine de la caricature, Arkin a apporté une qualité vécue au rôle qui a rendu même le comportement plus extravagant du personnage. sonner juste. De même, aussi amusant que cela puisse être de citer les conseils de vie les plus colorés que l’ancêtre d’Arkin transmet à son petit-fils (Paul Dano) dans le film, c’est le sérieux avec lequel l’acteur gère les échanges de cœur à cœur du personnage. avec les nombreux membres de sa famille qui vous font vraiment croire que son Bad Grandpa pourrait être une personne réelle.
Ce sentiment s’étend aux divers autres vétérans acariâtres qu’Arkin a dépeints dans son troisième acte, d’un producteur cynique d’Hollywood qui a tout vu mais qui est néanmoins poussé par sa conscience à faire la bonne chose dans « Argo » (qui a décroché Arkin un acteur de soutien Oscar clin d’œil) à un père qui essaie toujours – et échoue – de faire le bien avec ses filles adultes avec ses projets excentriques dans « Sunshine Cleaning ».
Cela ne veut pas dire qu’Arkin ne s’est pas amusé à traiter de sujets lourds comme la mortalité et le regret au cours de ses dernières années, y compris son tour bien accueilli face à Michael Douglas dans la série dramatique Netflix « The Kominsky Method ». Qu’il fasse une apparition dans « The Muppets », qu’il prête sa voix à « Minions : The Rise of Gru » ou qu’il incarne non-Mickey au non-Rocky de Sylvester Stallone dans « Grudge Match », la présence d’Arkin a toujours été un plaisir, peu importe le qualité du film ou du spectacle qui l’entoure.
Repose en paix, Alan Arkin, et merci pour toute une vie passée à nous faire rire, réfléchir – et peut-être le plus important – ressentir.