[ad_1]
Ake : Les années de l’enfance est le récit autobiographique de l’auteur Wole Soyinka sur les événements de son enfance entre 1934 et 1945 environ dans la ville d’Ake, dans l’actuel Nigéria.
Il commence sa vie dans un presbytère. Son père est Essay, directeur de l’équivalent local d’une école primaire, un homme qui adore se disputer. La mère de Wole, que la plupart appellent Wild Christian, est une stricte disciplinariste, qui ne manque jamais de donner des coups de fouet pour la moindre offense.
Malgré ses trébuchements de bambin (il s’est fait assommer en jouant à la balançoire et a failli perdre un œil à cause d’une faux coupante), Wole est devenu un garçon très curieux et intelligent. Il traverse une période de grande transition, le spiritualisme païen traditionnel cédant la place au christianisme et la langue locale, le yoruba, se mélangeant à l’anglais de la mère Angleterre. Pour beaucoup, les anciennes coutumes règnent toujours, avec des superstitions rampantes, un monde où les gourdes peuvent être magiques, les amulettes peuvent rendre invulnérable au mal et des créatures de la forêt appelées ghommids vivent juste au-delà du ruisseau voisin.
Wole navigue dans ce monde avec un mélange d’ignorance enfantine (il marche un jour avec un groupe vers une ville lointaine, se perdant complètement), de malice (il ne peut résister à un avant-goût de lait en poudre, même à la promesse des coups de fouet de sa mère) et de maturité, pleurant lorsque sa petite sœur meurt le jour de son anniversaire.
Grandir est parfois un processus difficile pour Wole. Lorsqu’il est assez grand, il est obligé de quitter la chambre de son père pour rejoindre la natte commune surpeuplée où dorment les autres enfants, où le bras d’un enfant posé au hasard sur sa poitrine pourrait se transformer en cauchemar dans lequel Wole est attaqué par un python. Il subit également un rite de passage tribal, maintenu au sol pendant qu’un aîné lui tranche les poignets et les chevilles avec des symboles complexes. Le jeune Wole doit également subir une frayeur de la part de son père qui est sur le point de mourir, et à qui Wole promet de faire des études et d’aller à l’université, le but ultime du garçon.
Wole est diplômé de l’école de grammaire, dirigée par son oncle, le féroce et plus grand que nature Daodu. Comme Wild Christian, Daodu préfère enseigner en punissant, même s’il dirige son école comme un tribunal, où les preuves sont présentées et les témoins interrogés pour chaque infraction reprochée.
La mère de Wole finit par cofonder un syndicat de femmes, dédié aux problèmes sociaux et à la fin de la fiscalité excessive. Lors d’un rassemblement enflammé, les femmes prennent d’assaut le manoir du gouverneur local pour exiger des mesures, et organisent finalement un sit-in jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites. Le livre se termine avec cette manifestation au point mort et Wole part pour un entretien d’embauche à l’université.
[ad_2]
Source link -2