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MONTRÉAL — Transat AT inc. s’apprête à mettre à pied jusqu’à 80 travailleurs alors que le voyagiste peine à redresser ses finances, selon un avis préliminaire envoyé au gouvernement du Québec.
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Au cours de l’année, l’entreprise a ressenti les vents contraires d’une concurrence acharnée, de rappels de moteurs et de la menace d’une grève syndicale, qui ont conspiré pour drainer davantage d’argent de l’entreprise en difficulté.
Les règles du travail au Québec exigent que certaines entreprises soumettent des chiffres sur les licenciements potentiels pour les emplois sous réglementation provinciale, même si les réductions ne se concrétisent jamais.
Dans un avis adressé au ministère de l’Emploi de la province, Transat indique que les licenciements pourraient être effectifs d’ici le 1er novembre, précisant dans un courriel qu’ils ne s’appliqueraient pas aux pilotes, aux agents de bord ou à d’autres postes sous réglementation fédérale.
Le porte-parole de Transat, Andréan Gagné, affirme que la notification des mises à pied potentielles constitue une « mesure de précaution » afin de se conformer aux règles provinciales.
Au cours de ses trois premiers trimestres, Transat a déclaré une perte nette combinée de 155,3 millions de dollars contre une perte de 28,5 millions de dollars pour la même période un an plus tôt.
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