Ahimsa (roman)


La version suivante a été utilisée pour créer ce guide : Kelkar, Supriya. Ahimsa. New York : Tu Books, 2017. Le roman compte 293 pages et 35 chapitres, mais pour les besoins de ce guide, il sera divisé en six sections.

Le roman s’ouvre avec Anjali peignant un Q pour Quit India sur le mur extérieur du bureau du capitaine Brent avec son ami Irfaan. Sa mère vient de cesser de travailler pour le capitaine Brent et Anjali veut se venger de lui. Ils s’enfuient mais le capitaine Brent les rattrape. Il les ramène à son bureau, mais sa mère les défend. Quand Anjali rentre à la maison, ses parents commencent à se disputer et elle retourne au bureau du capitaine Brent pour demander à sa mère de récupérer son emploi. Il la repousse.

De retour à la maison, la famille d’Anjali écoute un discours de Gandhi, et l’orateur dit qu’ils devraient tous consacrer un membre de leur famille au mouvement de lutte pour la liberté contre les Britanniques. Anjali avoue à ses parents qu’elle a peint le Q, et ils lui expliquent en quoi consiste le mouvement Quit India. Il est basé sur l’Ahimsa – la non-violence – et la désobéissance civile. Sa mère lui dit également qu’elle va devenir une combattante de la liberté au nom de sa famille.

Un jour, quand Anjali rentre de l’école, Ma décide qu’elles doivent brûler tous leurs vêtements, car ils ont tous été fabriqués en Angleterre. Au lieu de cela, elles doivent porter du khadi, un vêtement blanc uni, fabriqué à la main en Inde. Anjali accepte mais cache son ghagra-choli au safran préféré sous son matelas. Elle pleure tandis que sa mère brûle tous leurs vêtements de fantaisie.

La mère d’Anjali vient à l’école pour leur apprendre tout sur le chakra et la confection de vêtements à la maison. Ma défend également leur nettoyeur de toilettes, Mohan, un soi-disant intouchable, de Chachaji. Un jour, Anjali et sa mère assistent à une réunion au magasin de khadi sur le mouvement Quit India, et sa mère suggère qu’elles enseignent aux enfants intouchables (que Gandhi appelle Harijans) dans leur basti. Keshavji, le leader du mouvement, convient que la justice sociale et la liberté de la Grande-Bretagne doivent aller de pair.

Peu de temps après, c’est la fête de Diwali et Anjali, sa mère et Irfaan apportent des friandises spéciales au basti où vit Mohan. Sa mère prononce un discours passionné sur la façon dont ils doivent tous travailler pour faire changer les choses ensemble. Anjali offre une friandise à une petite fille nommée Paro, qui porte un collier fabriqué par Mohan. Mohan se moque, mais accepte plus tard l’un des desserts qu’Anjali lui laisse.

Anjali, son professeur Masterji, Ma et Irfaan commencent à se rendre quotidiennement au basti des Harijans pour donner des leçons aux enfants, car les Harijans ne sont pas autorisés à aller à l’école. Mohan apprend à Anjali à les appeler Dalits, et non Harijans. Anjali et Ma décident de nettoyer leurs propres toilettes, sachant qu’elles doivent également changer, et non pas seulement s’attendre à ce que les Dalits changent. Anjali apprend que leurs déchets sont utilisés comme engrais pour leur nourriture. Anjali décide également que tous les enfants Dalits devraient être autorisés à aller à l’école avec elle. Les voisins protestent, mais ils finissent par céder.

Des émeutes éclatent entre musulmans et hindous, et la famille est obligée de rester à l’intérieur. Anjali s’échappe pour retrouver Irfaan mais se retrouve prise au milieu d’une émeute et le capitaine Brent la sauve. Le lendemain, Anjali retrouve Irfaan mais ils se disputent violemment, chacun accusant le groupe religieux de l’autre. L’école est fermée pour la semaine et Paro et Mohan sont déçus. La maison de la famille est étiquetée avec le mot Impur. Ils se rendent au magasin de khadi pour continuer à réfléchir à des activités non violentes, mais en dehors de la réunion, Ma et Keshavji sont arrêtés pour avoir comploté pour provoquer des émeutes avec les Dalits.

La mère d’Anjali est envoyée en prison et, pendant ce temps, Anjali passe du temps avec les enfants dalits, aidant même Mohan à vendre ses colliers. Ils rendent visite à Ma en prison, la réconfortent et lui disent de ne pas abandonner le combat. Gandhiji, lui aussi en prison, commence son jeûne. De retour dans leur quartier, Mohan essaie de donner un collier à Suman et tout le quartier le bat. Baba sauve Mohan mais il s’enfuit.

Gandhiji met fin à son jeûne et tout se calme ; l’école est même sur le point de rouvrir. Ils rendent visite à Ma en prison et elle jeûne comme Gandhiji en signe de protestation. Leurs tentatives avec leur avocat pour la faire sortir de prison continuent d’échouer, alors Anjali demande au capitaine Brent de lui pardonner, mais il refuse.

La fête de Holi arrive et se termine. Nandini, en train de donner naissance à un veau, est sur le point de mourir, mais Anjali court vers Irfaan et son père, qui sauve la vie de Nandini en utilisant une plante methi de Paro. Anjali et Irfaan se réconcilient et nomment le veau de Nandini Ahimsa. Anjali et Masterji décident d’organiser une école à l’extérieur, devant l’arbre peepal, avec les enfants dalits, et Suman amène d’autres personnes et ils apprennent tous ensemble, réalisant ainsi l’objectif d’Anjali d’une éducation égale pour tous les enfants.

Keshavji meurt en prison et une grande manifestation éclate à laquelle Anjali, Baba et Irfaan se joignent – ​​la grand-mère de Paro se joignant au groupe. Alors qu’elle s’approche du magasin de khadi, le capitaine Brent l’arrête et elle devient indisciplinée. Le capitaine Brent est presque en train de mourir alors que la foule devient violente, mais Anjali intervient et lui sauve la vie en criant Ahimsa. Alors qu’elle soigne ses blessures causées par la foule, Anjali trouve son gaghra-choli au safran caché sous son matelas. Le capitaine Brent accorde son pardon à la mère d’Anjali et le roman se termine alors qu’Anjali et Baba font sortir Ma de prison.



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