Adam Zivo : les Canadiens voient ce que les gouvernements et les militants refusent d’admettre : la criminalité des sans-abri est une menace réelle

Nous avons besoin de politiques plus justes qui punissent rapidement et sévèrement les criminels, tout en laissant les paisibles sans-abri tranquilles

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Un nouveau sondage montre que de nombreux Canadiens se sentent moins en sécurité à cause de la violence des sans-abri et croient que le gouvernement ne s’attaque pas efficacement à l’itinérance. Pendant des années, les militants indulgents contre la criminalité et leurs alliés ont tenté d’enterrer ce problème, mais il est clair, d’après l’opinion publique, que cela doit changer.

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Le sondage, mené par Léger en partenariat avec Postmedia, révèle que : 58 % des Canadiens croient que l’itinérance est un problème dans leur communauté; 46 % se sentent moins en sécurité dans leur communauté à cause de l’itinérance; et 39 % croient que l’itinérance a entraîné plus de violence dans leur communauté.

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Ces chiffres réprimandent de manière frappante la propagande selon laquelle « tout va bien et la criminalité dans les campements de sans-abri n’est pas grave » que certains militants, bureaucrates et personnalités des médias ont passé des années à défendre.

Comme je l’ai signalé précédemment, des militants pro-campements ont violemment harcelé et menacé physiquement des victimes de violence sans abri qui osent parler de leurs expériences. Pendant ce temps, les journalistes au cœur saignant ont fait toutes sortes de gymnastique mentale pour minimiser la criminalité.

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Les politiciens et les bureaucrates du gouvernement n’ont pas fait mieux. Toronto a embauché un ombudsman pour enquêter sur l’expulsion en 2021 de plusieurs campements de sans-abri violents où les armes à feu, la drogue et les agressions étaient des problèmes constants. L’ombudsman a par la suite publié un scandaleux de 41 pages rapport intérimaire qui a largement ignoré l’activité criminelle sur les sites.

De même, à Vancouver, le maire Kennedy Stewart a dit aux habitants de Chinatown que la criminalité n’était pas un problème, même si les aînés chinois étaient terrifiés par quitter leur domicile en raison de coups de couteau fréquents.

Ce nouveau sondage fournit des preuves claires que la criminalité des sans-abri est en réalité grave et que ceux qui la nient sont soit malhonnêtes, soit détachés de la réalité. Tout aussi important, cela révèle que les Canadiens ont peu confiance dans la réponse actuelle du gouvernement.

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Trente-cinq pour cent disent que les actions du gouvernement n’ont pas d’impact, tandis que 31 pour cent ignorent que le gouvernement fait quoi que ce soit pour lutter contre l’itinérance. Plus de deux fois plus de personnes croient que le gouvernement fait en fait pire qu’améliorer les choses (16 % contre 7 %).

Il est clair, cependant, que les Canadiens veulent des solutions sensées. Des majorités écrasantes soutiennent l’augmentation des services de police pour lutter contre la violence des sans-abri (69 %), tout en renforçant les soutiens sociaux pour remettre les personnes vulnérables sur pied. Presque tout le monde veut plus de financement pour la santé mentale (88 %), les refuges (85 %) et les programmes d’emploi ciblant les sans-abri (84 %).

Ça a du sens. Il n’y a rien d’incohérent à s’attaquer simultanément aux causes profondes de l’itinérance (c’est-à-dire la santé mentale et le logement insuffisant), tout en protégeant les quartiers de la violence. Un maintien de l’ordre et une assistance sociale solides peuvent et doivent aller de pair – c’est pourquoi il est frustrant lorsque des militants pro-campements les décrivent comme s’excluant mutuellement dans le but de faire dérailler les conversations sur la criminalité.

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À l’heure actuelle, tous les paliers de gouvernement semblent déterminés à faire le strict minimum. Des années 1960 aux années 2000, le Canada fermer le plus de ses établissements de santé mentale en raison de préoccupations légitimes concernant les traitements inhumains. Mais les malades mentaux ont ensuite été simplement jetés à l’extérieur, où ils pouvaient se blesser et blesser les autres. Plus récemment, il y a eu peu de leadership pour remédier à la pénurie de logements au Canada, en particulier en ce qui concerne les logements abordables.

Nous avons besoin de plus de policiers accompagnés d’interventions gouvernementales qui sortent les gens de la rue. Cela signifie construire plus d’abris et de maisons plus abordables, reconstruire notre capacité à institutionnaliser humainement les malades mentaux dangereux et être plus disposés à incarcérer ceux qui nuisent aux autres.

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Malheureusement, le sondage n’a pas fait de distinction entre les campements qui restent pacifiques et respectueux des quartiers qu’ils habitent et ceux qui ne le font pas.

Seulement 25 pour cent des Canadiens croient que les individus ont le droit d’installer des tentes dans les espaces publics (c’est-à-dire les terrains vagues, les parcs et les ravins). Cependant, si les répondants avaient été posés cette question deux fois et avaient été forcés de faire la différence entre les campements qui respectent leur environnement et ceux qui ne le font pas, je soupçonne que nous aurions vu des variations importantes basées sur le comportement de campement.

Personnellement, je crois que les campements violents méritent absolument d’être démantelés, mais que les petits campements pacifiques doivent généralement être laissés seuls. Je soupçonne que beaucoup d’autres ressentent la même chose.

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Mais notre discours national ne permet pas une telle nuance. En conséquence, la sympathie qui est légitimement due aux campements pacifiques est abusée pour protéger les criminels violents. Cela permet aux militants de confondre la critique des campements violents avec la haine de tous les sans-abri – ce qui, ironiquement, renforce l’idée que sans-abrisme et criminalité sont synonymes.

À l’inverse, une colère justifiée face à la criminalité sape le soutien aux sans-abri qui n’enfreignent pas la loi et essaient simplement de survivre dans les coins et recoins urbains.

Je suis heureux de voir les préoccupations concernant la criminalité validées, mais nous avons besoin de plus de recherches qui reconnaissent les nuances de l’itinérance et de la criminalité, ce qui donnerait aux Canadiens la chance d’exprimer des opinions plus compliquées sur la question. Avec ces données, nous pourrions mieux évaluer le soutien à des politiques plus justes qui punissent rapidement et sévèrement les criminels, tout en laissant les paisibles sans-abri tranquilles.

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