C’est une étape inconfortable vers quelque chose comme l’échec de la loi écossaise sur les crimes haineux.
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Vendredi dernier, une synagogue juive de Vancouver a été incendiaire. Heureusement, les dégâts ont été minimes et personne n’a été blessé, mais il s’agit de la dernière d’une escalade continue et continue de violence ciblée contre La population juive du Canada. Il est plus que révoltant qu’une telle violence se produise. Mais le pire a peut-être été la réponse faible et flasque de nos gouvernements à tous les niveaux, alors qu’ils peuvent se donner la peine de réagir.
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Un exemple intéressant de l’écart entre ce que le gouvernement estime nécessaire et ce qui se passe dans les rues a été exposé la veille du lancement de l’engin incendiaire dans la synagogue. Nikki Sharma, procureure générale de la Colombie-Britannique, a annoncé la création d’un ligne d’assistance téléphonique raciste non urgente, la hotline pour les incidents racistes. Le service sera offrir un « soutien culturellement approprié » pour les incidents racistes présumés en 240 langues et recueillir des données sur le racisme en Colombie-Britannique
Un tel « soutien » comprendra des orientations vers des services de conseil et « une aide pour signaler les cas aux forces de l’ordre », apparemment parce que le gouvernement pense que composer le 911 dépasse les limites de la plupart des citoyens et qu’il doit leur montrer comment le faire.
La création d’une telle ligne d’assistance téléphonique n’est peut-être pas, à première vue, la pire chose qu’un gouvernement ait jamais faite. Cependant, il faut se demander si une ligne d’assistance téléphonique non urgente pour les incidents présumés racistes devrait être considérée comme une priorité à l’heure actuelle. Il faut aussi se demander comment seront utilisées les données collectées. Est-il probable, par exemple, qu’un gouvernement qui met en place une telle ligne d’assistance téléphonique fasse la promotion de données d’une manière qui démontre que la Colombie-Britannique et le Canada ne sont en fait pas du tout racistes ? Ou est-il plus probable que les données puissent être manipulées pour confirmer que la Colombie-Britannique se trouve effectivement dans la misère raciste que le NPD souhaite qu’elle soit ? La question répond d’elle-même.
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La hotline ressemble à une étape inconfortable vers quelque chose qui s’apparente à l’échec Loi sur les crimes haineux en Écosse, où les Écossais étaient essentiellement encouragés à critiquer leurs voisins parce qu’ils étaient méchants avec eux. Dans l’une des conséquences imprévues les plus faciles à prévoir de tous les temps, la police le système a été débordé avec des plaintes frivoles et une perte de temps. La seule grâce salvatrice de ce projet de loi désastreux était peut-être que son auteur, l’ancien premier ministre écossais Humza Yousaf, avait davantage de plaintes pour haine enregistrées contre lui que JK Rowling. Ne dites jamais que les Écossais n’ont pas le sens de l’humour.
Alors, qu’ont en commun la hotline de la Colombie-Britannique et l’Écosse ? Dans les deux cas, les gouvernements refusent d’agir contre des crimes réels et s’attaquent plutôt à des crimes faux ou imaginaires. En Colombie-Britannique, nous avons une haine ouvertement raciste contre les Juifs qui défilent dans les rues, crachant du vitriol à la vue de tous, sans presque aucune conséquence. Il ne se passe rien. Même lorsque les manifestations virent à la criminalité évidente, comme l’intimidation ciblée contre les Juifs et le blocage de l’accès aux voies publiques, elles sont généralement ignorées. En Écosse, dans le cadre d’une démarche très axée sur la côte ouest, les délits « mineurs », dont certains le vandalisme, le vol et les effractions ne sont plus contrôlés, essentiellement par manque de moyens.
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La même histoire se joue ailleurs au Canada. Alors que Justin Trudeau et David Eby Si les gouvernements ont tardivement tweeté leur condamnation des attaques à la bombe incendiaire et d’autres actes de violence, il n’en demeure pas moins qu’ils ont eu l’occasion en octobre dernier de préciser clairement ce qui serait toléré et ce qui ne le serait pas. Ils n’ont pas condamné catégoriquement, sans réserve, l’attaque du Hamas contre Israël et ils ont tacitement approuvé l’idée selon laquelle il existe une équivalence morale en jeu entre les Juifs et ceux qui désirent leur extermination, ce qui a conduit au chaos auquel nous assistons aujourd’hui.
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Dernièrement, les gouvernements se montrent soit peu disposés, soit incapables d’accomplir leurs tâches fondamentales en termes de poursuites pénales ou de lutte contre la véritable haine. Ils se concentrent plutôt sur l’investissement d’argent dans la recherche du racisme systémique, des préjugés inconscients et de la fausse criminalité. Loin d’aboutir à une société plus harmonieuse, le résultat a été la division, la peur et le ressentiment.
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Personne au Canada ne peut ou ne devrait penser que la haine ou le racisme n’existent pas du tout dans notre société. Malheureusement, ils le feront toujours. Certaines personnes détesteront toujours les autres et certains perdants seront toujours racistes. Ce que nous pouvons accomplir, et nous l’avons déjà fait en grande partie, c’est une société dans laquelle le racisme ou la haine fondée sur la race sont si inacceptables que quiconque souhaite participer à cette société n’épousera ou n’agira pas en fonction de croyances haineuses ou racistes.
La haine anti-juive et le racisme sont de loin le fléau le plus important et le problème le plus urgent dans notre pays. Tout gouvernement qui ne donne pas la priorité à son élimination et n’agit pas en faveur de son élimination manque non seulement aux membres juifs de notre société, mais aussi à la société dans son ensemble. Par leur inaction, ils approuvent, à tout le moins, tacitement l’idée selon laquelle certaines formes de haine et de racisme sont acceptables. Cela érode la confiance qui permet aux sociétés ouvertes comme la nôtre de fonctionner et de prospérer. Assez de vertus signalant des lignes d’assistance racistes, il est temps d’agir face à la haine flagrante qui se lit sur nos visages.
Poste National
Adam Pankratz est chargé de cours à la Sauder School of Business de l’Université de la Colombie-Britannique.
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