Le PDG Bobby Kotick et le conseil d’administration d’Activision ont tenté de vendre l’entreprise à d’autres sociétés, dont Meta, la société mère de Facebook, avant de conclure un accord avec Microsoft, affirme-t-on.
Bloomberg rapporte que « Kotick et le conseil d’administration n’ont pas été vendus à Microsoft en tant qu’acquéreur » et ont initialement conclu des accords avec au moins deux autres sociétés, l’une d’entre elles étant Meta Platforms, selon des sources au courant de conversations privées. Comme nous le savons maintenant, ces pourparlers n’ont pas porté leurs fruits, alors Activision est revenu à la table avec Microsoft, les deux sociétés travaillant apparemment pendant la saison des vacances 2021 pour rédiger l’accord.
Les près de 70 milliards de dollars Achat Microsoft Activision est toujours en mouvement, mais on peut dire que la fusion est désormais bien plus qu’une idée. Les deux sociétés sont en pourparlers pour conclure l’accord au cours de l’exercice 2023, qui commence le 1er juillet 2022 et se termine le 30 juin 2023. Si les pourparlers se déroulent sans heurts et que l’accord est approuvé par les organismes de réglementation, il pourrait être finalisé dès ce été.
Cela dit, plusieurs sources suggèrent que cet accord pourrait rencontrer des problèmes avec les législateurs américains, entre autres partis. Quelques heures à peine après que Microsoft a annoncé son acquisition de mégatonnes, le ministère américain de la Justice et la Federal Trade Commission ont annoncé un examen approfondi des directives antitrust sur les fusions dans le cadre d’une campagne continue pour mieux identifier et réglementer les fusions potentiellement illégales. On ne sait pas comment les directives des agences seront mises à jour à la suite de cet examen, mais cette décision pourrait raisonnablement affecter des accords comme la dernière acquisition de Microsoft, qui était déjà susceptible de faire l’objet d’un examen minutieux compte tenu de la position de Microsoft dans le domaine de la technologie et de la taille même de l’accord.
Curieusement, cette décision semble avoir été au moins en partie catalysée par Facebook, qui a notamment acheté Instagram en 2012 et a été poursuivi par la FTC en décembre 2020 pour monopolisation illégale présumée. Les actions de la FTC et du DOJ peuvent également être attribuées aux changements de direction de la FTC, sans parler d’un décret assez récent du président Joe Biden « promouvant la concurrence dans l’économie américaine ».
Kotick quitterait son poste de PDG après la clôture de cet accord.