dimanche, décembre 22, 2024

Abordabilité, disponibilité, projets de déménagement hors du Grand Toronto : un sondage révèle l’opinion publique sur la crise du logement

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Selon un sondage d’opinion publique Selon une étude menée par Ipsos (pour le compte de BILD), 90 % des personnes de la région du Grand Toronto (RGT) estiment qu’il existe un problème d’accessibilité au logement dans la région et 72 % estiment que les mesures prises pour y remédier sont insuffisantes. De plus, environ la moitié des locataires et des jeunes de la région du Grand Toronto déclarent qu’ils prévoient quitter la province ou s’installer en banlieue pour acheter une maison. De tels changements et la perte de ces jeunes auraient des répercussions importantes et désastreuses sur le paysage social et économique de la région du Grand Toronto.

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Le sondage, mené en avril auprès de 1 000 résidents du Grand Toronto, a également révélé que 75 % d’entre eux sont insatisfaits de la disponibilité et de l’abordabilité des logements. Les facteurs contribuant à la pénurie de logements sont bien identifiés par les résidents, 43 % d’entre eux attribuant la pénurie aux taux d’intérêt élevés qui empêchent les acheteurs de se lancer, ce qui entraîne une diminution des constructions. Viennent ensuite ceux qui estiment qu’il est devenu trop coûteux de construire de nouvelles maisons (39 %) et qu’il n’y a pas suffisamment de nouveaux logements construits (38 %).

En ce qui concerne les nouveaux projets de construction de logements et le syndrome NIMBY, les attitudes ont changé par rapport à un sondage similaire réalisé il y a deux ans. 33 % des répondants ont déclaré ne pas être du tout opposés à la construction de nouveaux projets de construction de logements à proximité de leur domicile actuel (contre 23 % en 2022). Pourtant, près de la moitié (48 %) des personnes interrogées se disent opposées à la construction d’un immeuble en copropriété à moins d’un demi-kilomètre de leur résidence actuelle. Ce qui est encore plus inquiétant, c’est qu’un tiers des répondants se disent opposés à la construction d’une maison unifamiliale à cette même distance. Néanmoins, 72 % sont favorables à l’élargissement des limites municipales pour accroître l’offre de logements en périphérie du Grand Toronto.

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Après avoir été informés que les frais, taxes et autres charges gouvernementales représentent environ un quart du coût moyen d’une nouvelle maison, 74 % des répondants ont estimé qu’il n’était pas juste d’imposer un tel fardeau aux acheteurs d’une nouvelle maison. Le sondage a également montré que les résidents du Grand Toronto tiennent les gouvernements responsables de la pénurie de logements, les gouvernements fédéral et provincial étant les principaux responsables.

Les résultats de ce sondage montrent clairement que trop de personnes dans la RGT croient qu’il est de plus en plus impossible d’être propriétaire d’une maison abordable qui répond à leurs besoins. 83 % des répondants estiment qu’aucun groupe ne peut résoudre seul le problème de la pénurie de logements. Nous sommes également d’accord. Tout le monde, y compris tous les ordres de gouvernement, doit se mobiliser et travailler ensemble pour faire passer le rêve d’acheter une maison dans la RGT d’impossible à possible.

Dave Wilkes est président et directeur général de la Building Industry and Land Development Association (BILD), la voix de l’industrie de la construction résidentielle, de l’aménagement du territoire et de la rénovation professionnelle dans la région du Grand Toronto. Pour connaître les dernières nouvelles de l’industrie et les nouvelles données sur les maisons, visitez le site www.bildgta.ca.

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