La dixième édition de la Vendée Globe est en cours, avec Boris Herrmann naviguant à bord de Malizia – Seaexplorer. Le ministre de l’Économie, Robert Habeck, a échangé en direct avec Herrmann sur des enjeux environnementaux. La compétition se resserre, avec des écarts minimes entre les skippers. Yannick Bestaven a dû abandonner en raison de problèmes techniques, tandis qu’Isabelle Joschke fait face à de nouveaux défis. Alan Roura a perdu une voile, et les concurrents luttent contre des conditions de vent difficiles. Herrmann envisage de futures courses autour du monde.
La dixième édition de la passionnante course autour du monde en solitaire est actuellement en cours. Le marin hambourgeois Boris Herrmann participe pour la seconde fois à cet événement prestigieux. Découvrez toutes les informations essentielles sur la régate grâce à notre blog en direct.
La Vendée Globe, célèbre pour ses défis impressionnants, est à son dixième chapitre. Boris Herrmann navigue à nouveau à bord de son bateau, la Malizia – Seaexplorer. Pour suivre les dernières nouvelles et les coulisses de cette incroyable aventure, consultez notre blog en direct.
Échanges en direct entre Herrmann et Habeck
Dimanche, le ministre de l’Économie, Robert Habeck, a eu une conversation en direct sur Instagram avec Boris Herrmann. Bien que le marin, qui a déjà parcouru le monde à cinq reprises, ait reconnu que ses chances de victoire étaient nulles, la discussion a principalement porté sur des sujets cruciaux tels que le réchauffement climatique et la préservation des océans. Herrmann a souligné l’importance de ces enjeux, tout en évoquant le laboratoire présent à bord de la Malizia.
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La compétition se resserre autour de Herrmann
Actuellement, seulement 20 milles marins (soit 37 kilomètres) séparent les skippers classés cinquième (Paul Meilhat) et neuvième (Sam Goodchild) après sept semaines d’efforts en mer et plus de 17 000 milles marins parcourus. Boris Herrmann se trouve en huitième position, à proximité des îles Falkland, où Jérémie Beyou et Nicolas Lunven naviguent également, mais légèrement plus à l’est. Justine Mettraux, la navigatrice suisse, est à portée de vue, accusant un retard de 53 milles marins sur Goodchild.
À environ 400 milles au sud-est de Rio de Janeiro, la lutte pour la première place s’intensifie, avec seulement six milles marins entre Yoann Richomme (Paprec Arkéa) et Charlie Dalin (Macif). Ces deux skippers avancent prudemment. Sébastien Simon (Groupe Dubreuil), en troisième position, a également réussi à réduire son écart avec les leaders, malgré une aile de gouvernail endommagée. Il se trouve maintenant à environ 320 milles marins derrière Richomme, alors qu’il avait plus de 700 milles de retard au Cap Horn. Simon conserve cependant une avance de plus de 1 100 milles marins sur le quatrième, Thomas Ruyant (Vulnerable), mais entre dans une zone de vent faible.
Abandon de Bestaven
Yannick Bestaven est contraint de mettre un terme à sa participation à la dixième édition de la Vendée Globe. En raison d’une défaillance majeure du système de gouverne de son yacht Maître CoQ V, le champion en titre a décidé, en concertation avec son équipe technique, de se diriger vers Ushuaia (Argentine) pour effectuer les réparations nécessaires. Comme Bestaven a besoin de l’assistance de son équipe, il sera officiellement considéré comme ayant terminé la course. Il a expliqué qu’il était impossible de remettre son bateau en état de naviguer sans aide extérieure.
Le marin français souhaite néanmoins ramener son yacht à Les Sables d’Olonne après la remise en état, bien qu’il soit exclu de la course. Avant le début de cette édition, il avait annoncé que ce serait sa dernière participation à la Vendée Globe, et il n’a pas obtenu les résultats escomptés.
Des défis supplémentaires pour Joschke
Isabelle Joschke, après avoir réussi à réparer son moteur en seulement dix heures, se retrouve maintenant confrontée à de nouveaux problèmes, notamment une déchirure dans sa grand-voile et une rupture de son foil tribord. Selon ses dires, elle a profité de « conditions un peu plus calmes » pour effectuer ces réparations, qui ont heureusement bien tenu.
Elle a décidé de naviguer « avec la plus grande précaution, même si cela signifie laisser passer ses concurrents ». La sécurité étant sa priorité sur cette dernière partie vers le Cap Horn, elle est actuellement classée 20e. « Ce sera une course qui avancera pas à pas, une autre sorte de défi. Cela me fait vraiment stresser, mais je n’ai pas d’autre choix », a-t-elle déclaré. La navigatrice franco-allemande est déterminée à se battre jusqu’au bout. Lors de l’édition précédente, elle avait également rencontré des difficultés mais avait terminé la course après un long arrêt pour réparations.
Herrmann envisage une future participation
Bien que le skipper de Malizia, Boris Herrmann, aurait sans doute espéré un meilleur classement que sa huitième position actuelle, il envisage néanmoins de participer à une future course autour du monde en solitaire. « Pour l’avenir à moyen et long terme, j’ai certainement encore une course océanique en vue. Et peut-être aussi une Vendée Globe. Ensuite, des projets de navigation d’expédition en Antarctique pourraient s’annoncer », a déclaré le marin hambourgeois dans un article de blog sur yacht.de.
Roura perd son ‘Jib Top’
Le marin suisse Alan Roura a perdu son ‘Jib Top’, l’une de ses voiles d’avant, dimanche dernier. Selon le skipper de Hublot, la fixation de son gréement a cédé sous des vents atteignant environ 30 nœuds et des vagues de cinq mètres. Le ‘Jib Top’ s’est enroulé autour de l’un de ses foils, et il a dû faire un choix crucial : « Voile ou foil ». Il a finalement opté pour le foil. Actuellement, Roura se dirige vers le Cap Horn, à proximité de Point Nemo, et se classe 19e, juste devant la Franco-Allemande Isabell Joschke (Macsf).
La flotte de la Vendée Globe continue sa route vers le Cap Horn, en passant par le point le plus éloigné de tout continent.
Conditions de vent difficiles pour les poursuivants
Les skippers, dont Boris Herrmann en huitième position, font face à une période calme après la tempête de l’océan Sud. Tandis que les leaders, Yoann Richomme et Charlie Dalin, bénéficient à nouveau de conditions favorables pour avancer, les concurrents, dont Herrmann, cherchent désespérément du vent.
Sam Goodchild, le skipper de Vulnerable, a réussi à gagner quelques milles en traversant le détroit de Le Maire, situé à l’ouest de