Un vent dans la porte est le deuxième d’une série de quatre livres de Madeleine L’Engle impliquant la famille Murry. Ces classiques intemporels pour enfants sont remarquablement en avance sur leur temps dans leur utilisation de la science de pointe. L’Engle mélange la théorie scientifique avancée avec la mythologie spirituelle pour créer un monde magique mais étrangement sensible pour ses personnages. L’adolescente Meg Murry et son frère de six ans, Charles Wallace Murry, sont tous deux des enfants très intelligents et au bon cœur. Pourtant, leurs connaissances scientifiques avancées, qui leur ont été enseignées par leurs brillants et célèbres parents scientifiques, les laissent se sentir différents et séparés de leurs pairs à l’école. Aussi différents qu’ils soient, ils souffrent de toutes les douleurs et angoisses normales de l’enfance d’essayer de s’intégrer à leur groupe de pairs tout en restant fidèles à eux-mêmes.
Dans Un vent dans la porte, Mme Murry, titulaire de deux doctorats en biologie et en physique, étudie les mitochondries microscopiques qui existent dans les cellules humaines et dont tout le monde a besoin pour survivre. Au grand désarroi de Mme Murry, son jeune fils Charles est atteint de mitochondrite. Une force mystérieuse tue ses mitochondries, et Charles pourrait ne pas survivre. Ce fléau microscopique est en quelque sorte lié à la mystérieuse mort d’étoiles cosmiques, sur laquelle son mari, M. Murry, fait des recherches à la demande du président des États-Unis. Meg, son petit ami Calvin O’Keefe et Charles Wallace découvrent le lien entre ces deux phénomènes étranges lorsqu’ils rencontrent Blajeny, un homme mystérieux qui se présente comme leur Maître. Blajeny enseigne également Sporos, une minuscule farandole qui vit à l’intérieur des mitochondries de Charles Wallace, et Proginoskes, un chérubin qui ressemble à une pulsion de dragons.
Les êtres maléfiques derrière la destruction cosmique et microcosmique sont appelés Echthroi. Echthroi existe pour détruire; leur but est de dé-créer l’univers. Les Echthroi sont responsables de toutes les guerres, destructions et manques de communication à travers l’univers. Ils trouvent un pied dans Sporos et aussi dans le peu sympathique M. Jenkins, le directeur de l’école primaire de Charles. Comme Proginoskes l’explique à Meg, toute personne qui ne sait pas qui elle est vraiment offre aux Echthroi une occasion de faire du mal. Meg et Proginoskes sont des Namers. Leur travail consiste à aider les gens à mieux se connaître afin qu’ils ne deviennent pas des outils des Echthroi. Afin d’empêcher Sporos et M. Jenkins de se ranger du côté des Echthroi, Meg doit trouver suffisamment d’amour dans son cœur pour apprécier et reconnaître qui sont vraiment ces deux individus. Comme Blajeny leur enseigne, l’équilibre de la création peut reposer sur quelque chose d’aussi grand que la naissance d’une étoile ou quelque chose d’aussi petit que la vie d’un seul enfant. La survie de Charles Wallace est essentielle au bien-être de tout le cosmos. Afin de sauver la vie de Charles Wallace, Meg et ses amis doivent sauver Sporos et M. Jenkins des Echthroi. Pour réussir dans ces tâches, Meg doit réaliser que l’amour est la force la plus puissante de l’univers.