Un couple danois (Nikolaj Coster-Waldau, Katrine Gries-Rosenthal) risque tout pour obtenir une étoile Michelin pour son restaurant.
Un couple danois risque leur mariage, leur famille et leur restaurant en difficulté à la recherche d’une précieuse étoile Michelin. A Taste of Hunger est un festin somptueusement mis en scène pour les yeux. Le réalisateur/co-scénariste Christoffer Boe obtient les meilleures notes pour son talent artistique. Le drame relationnel en son centre s’égare dans le territoire du feuilleton avec une duplicité artificielle. Mais de fortes performances principales rendent heureusement le récit crédible.
Carsten (Nikolaj Coster-Waldau) et Maggie (Katrine Gries-Rosenthal) ont tout investi dans leur restaurant de Copenhague. Malus propose un menu de dégustation gastronomique mettant en vedette les brillantes compétences culinaires de Carsten. Maggie soutient la créativité de son mari, gère les finances et élève leurs deux enfants. mais se sent dépassé par son perfectionnisme. L’histoire commence en début de soirée par une erreur désastreuse. Carsten apprend qu’un éventuel inspecteur Michelin s’est vu servir de la nourriture avariée. Une étoile Michelin sauverait Malus. Mais une critique négative détruirait tout ce qu’ils ont travaillé si dur pour accomplir. Alors que Carsten fait rage contre son personnel pour l’erreur, Maggie essaie de trouver le critique et de le convaincre pour une autre chance.
A Taste of Hunger a deux scénarios qui se déroulent simultanément. La quête de l’étoile Michelin se déroule dans le présent, tandis que le mariage de Carsten et Maggie est exploré dans des flashbacks. Les événements passés sont divisés en catégories, sucré, acide, gras et salé. Le point culminant, intitulé Heat, couronne l’intrigue Michelin dans le sillage de développements mélodramatiques. Une liaison torride, mystérieusement révélée, sème la pagaille dans leurs vies fragiles.
Christoffer Boe (Reconstruction, Journal 64) réalise un film incroyablement cinématographique. A Taste of Hunger est lavé dans des teintes bleues, vertes et rouges saisissantes. Le schéma d’éclairage vif donne une sensation onirique qui varie en fonction de l’intensité de la scène. Boe utilise des gros plans délicats pour capturer les repas exquis et les techniques de cuisson magistrales de Carsten. Vous pouvez presque sentir l’arôme qui s’échappe de l’écran. Boe passe ensuite à l’obscurité et à la désolation alors que le couple fait face à des révélations laide. A Taste of Hunger était dirigé par un artiste visionnaire.
L’intrigue secondaire de l’affaire devient trop sensationnelle. L’infidélité dans un mariage tendu est tout à fait compréhensible. A Taste of Hunger amène le badinage à un niveau acharné qui sent le ridicule. Les personnages impliqués, ce qui se passe et sa résolution auraient pu être tirés d’une telenovela mexicaine coquine. Le film est tourné de façon fantastique. C’est entendu, mais l’histoire racontée est réaliste et relatable jusqu’à un certain point. Katrine Gries-Rosenthal et Nikolaj Coster-Waldau, acteurs de personnages vétérans, élèvent le scénario de ses éléments inutilement sinistres. Ils ont une grande chimie à l’écran en tant qu’amants et parents.
J’ai bêtement regardé A Taste of Hunger à jeun. J’avais l’eau à la bouche comme un chien baveux. Cela n’a pas aidé que le dîner qui a suivi ne soit pas à distance un plat à emporter quatre étoiles. A Taste of Hunger n’est pas réservé qu’aux gourmets. C’est une expérience visuellement délectable bien dirigée qui surmonte une tournure mélodramatique idiote. A Taste of Hunger a un dialogue en danois avec des sous-titres en anglais. Il s’agit d’une production Zentropa avec une VOD et une sortie en salles sélectionnée le 28 janvier par Magnolia Pictures.
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