À Penshurst


La version suivante de ce poème a été utilisée pour créer ce guide : Jonson, Ben. « À Penshurst. » Poésie britannique du XVIIe siècle (Norton, 2006).

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« To Penshurst » est un poème écrit dans le genre maison de campagne, ou un poème dans lequel un orateur fait l’éloge d’un client à travers une description de sa maison. Alors que « To Penshurst » est probablement le représentant le plus célèbre du genre, Aemilia Lanye a été la première à lancer le style maison de campagne cinq ans auparavant avec le poème « Description de Cookham ». Jonson parle de Penshurst, la maison familiale ancestrale appartenant à la remarquable famille Sidney. Au moment d’écrire ces lignes, la maison était occupée par Robert Sidney, le frère cadet de Sir Philip Sidney, célèbre poète, guerrier et courtisan.

Le poème commence par reconnaître en quoi Penshurst diffère des autres grandes maisons. L’orateur dresse le portrait de Penshurst comme une maison pratique, utile et ancienne avec une splendeur naturelle qui surpasse les autres maisons « construites pour un spectacle enviable » (1). L’orateur affirme que des personnages de la tradition pastorale ont élu domicile à proximité de la maison et que le paysage environnant regorge d’une riche histoire d’art, de littérature et de créativité.

L’orateur fait l’éloge de Penshurst pour ses terres agricoles regorgeant d’animaux qui sont heureux d’être abattus et servis aux repas. Les arbres regorgent de fruits frais, et « l’abricot rougissant et la pêche laineuse / Accrochez-vous à vos murs, afin que chaque enfant puisse les atteindre » (43-44). Les habitants de la ville environnante, dit l’orateur, sont impatients de venir rendre hommage au seigneur et à la dame de la maison, apportant toujours avec eux de somptueux cadeaux. Aux heures des repas, tous les convives sont servis équitablement et copieusement ; même le personnel de service est très satisfait de la nourriture qui leur est fournie sous la salle à manger.

En tant qu’invité dans la maison, affirme l’orateur, on ne manque de rien et on a l’impression d’être confortablement dans sa propre maison. Il mentionne une brève anecdote dans laquelle le roi Jacques lui-même a séjourné à Penshurst et était satisfait de l’état de préparation de la maison alors que personne n’y vivait à l’époque. Les enfants qui ont été élevés dans la maison, dit l’orateur, connaissent bien la religion, la guerre et les arts et peuvent suivre l’exemple de leurs nobles parents. À la fin du poème, l’orateur compare une fois de plus Penshurst à d’autres maisons somptueuses, affirmant que « leurs seigneurs ont construit, mais ton seigneur habite » (102).



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