[ad_1]
A Loss for Words est le récit autobiographique de Lou Ann Walker sur son enfance avec des parents sourds. Elle décrit des premières années généralement heureuses, suivies d’une crise d’identité et de troubles émotionnels dans la vingtaine, et Walker se termine finalement dans un esprit de réconciliation et de compréhension.
Gale Walker, le père de Lou Ann, devient sourd à trois mois après une fièvre, et Doris Jean, la mère de Lou Ann, devient sourde après un épisode de méningite spinale dans la petite enfance. Il y a beaucoup de culpabilité et d’incompréhension dans les deux familles à propos de la surdité. À un jeune âge, les deux parents sont envoyés à l’Indiana School for the Deaf. L’école pratique une tradition « oraliste » d’éducation des sourds, dans laquelle la vocalisation et la lecture labiale sont encouragées et la langue des signes découragée, mais les enfants apprennent la langue des signes malgré ce défi.
Gale et Doris Jean se rencontrent en 1950 après avoir été mis en place à un rendez-vous par des amis. C’est le coup de foudre, et bientôt Gale propose à la course Indianapolis 500. Gale travaille comme opératrice de linotypie dans un journal local. Gale et Doris Jean s’installent à Montpellier, Indiana, où il y a de la famille élargie. En 1952 naît Lou Ann, suivie de deux autres filles.
Étant l’aînée, Lou Ann se trouve être un intermédiaire entre ses parents sourds et le monde entendant. Elle interprète, fait des appels téléphoniques, négocie avec le mécanicien, gère les transactions financières, corrige les lettres et bien d’autres choses. Elle traite des préjugés et de la méchanceté en raison de la stigmatisation commune associée à la surdité.
Lou Ann fréquente Ball State pour devenir enseignante en éducation des sourds et est finalement transférée à Harvard pour la littérature comparée. Après avoir obtenu son diplôme, elle travaille pour un magazine et, pour gagner de l’argent supplémentaire, elle s’inscrit comme interprète sourde, aidant les sourds dans tous les domaines, des procès aux affaires médicales. Dans ce travail d’interprétation, elle voit l’injustice et le sectarisme contre les sourds.
Au cours d’une séance d’interprétation pour un malade mental, Lou Ann fait ce que l’on pourrait qualifier de dépression nerveuse. Elle se rend compte qu’elle a été un jeu d’enfant toute sa vie, une interprète, une béquille pour ses parents, et elle a donné et donné mais n’a jamais pris soin d’elle ni découvert sa propre personnalité. Elle arrête d’interpréter et traverse une période où toute sa colère d’enfance refoulée bouillonne. Finalement, après avoir rendu visite à ses parents, pleuré les funérailles de son grand-père et profité de la cérémonie de mariage de sa sœur, elle parvient à une compréhension plus complète et plus profonde d’elle-même et de ses parents, atteignant une sorte de paix à la fin du livre.
[ad_2]
Source link -2