À l’intérieur du Troisième Reich : résumé des mémoires et description du guide d’étude


Dans Inside the Third Reich: Memoirs, Albert Speer, l’architecte d’Hitler devenu ministre de l’armement, réfléchit intimement sur sa carrière au sommet et sur la culpabilité collective des dirigeants. Il s’inquiète de ce que la technologie libérée pendant la Seconde Guerre mondiale apportera à l’humanité.

Albert Speer est né en 1905, jouit d’une enfance confortable, grandit apolitique et étudie l’architecture. Il va à contrecœur entendre Hitler parler, est hypnotisé et rejoint le Parti, précisément pour suivre Hitler et malgré Joseph Goebbels, avec qui il s’emmêle la majeure partie de sa vie. Les commandes nazies sauvent sa carrière chancelante et avec la mort de Paul Ludwig Troost, il devient le principal architecte d’Hitler. Lui-même architecte amateur, Hitler se lie avec Speer et lui confie la planification d’un réaménagement monumental de Berlin. Speer ignore les aspects troublants du nazisme qui émergent alors qu’il est entraîné dans le cercle restreint d’Hitler à Berlin et à Obersalzberg.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, la vie de Speer change radicalement lorsqu’il succède à Fritz Todt au poste de ministre de l’Armement et des Munitions. Speer prêche et pratique « l’auto-responsabilité industrielle », l’antithèse de la suspicion nazie, et se heurte à ceux du cercle restreint d’Hitler qui voient quiconque avance comme une menace pour eux-mêmes. Il craint d’être évincé alors qu’il est hospitalisé, laissant éclore de grands complots. Speer s’allie de manière inefficace avec son rival Hermann Goering contre Martin Bormann, Wilhelm Keitel et Hans Lammers, dont le « Comité des Trois » cherche à isoler Hitler des autres influences.

Speer fait des merveilles pour augmenter la production sans augmenter les coûts et maintient pendant longtemps la production avant les pertes dues aux bombardements alliés. Quand Hitler ordonne la démolition de l’infrastructure allemande, menaçant de la renvoyer au Moyen Âge, Speer fait tout ce qu’il peut pour contourner les ordres. Hitler dit carrément à Speer qu’il épargne sa vie uniquement à cause de leur lien précoce. En fin de compte, bien qu’il déteste ce qu’Hitler a fait et est devenu, Speer garde confiance en Hitler et rend une dernière visite au bunker souterrain de Berlin.

Au procès de Nuremberg, Speer accepte la responsabilité personnelle des actions du régime et, dans son dernier discours, met en garde contre les dangers que la technologie représente pour l’humanité si elle ne parvient pas à agir librement. Il écrit ce livre après avoir purgé sa peine de 20 ans à la prison de Spandau, temps qu’il utilise pour réfléchir à tout ce qu’il a fait et vu.



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