mercredi, novembre 27, 2024

La confiance des entreprises chute à son plus bas niveau depuis dix ans, selon une enquête de la Banque du Canada

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OTTAWA — L’indicateur des perspectives des entreprises de la Banque du Canada a chuté au troisième trimestre, les entreprises s’attendant à un ralentissement de la croissance des ventes au cours de l’année à venir.

L’indicateur résumant le climat des affaires était à son plus bas niveau depuis plus d’une décennie, selon un rapport sur les perspectives des entreprises de la banque publié lundi, à l’exception d’une brève période au début de la pandémie de COVID-19, lorsque l’économie a été à l’arrêt.

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« Ce ralentissement de la demande… pèse sur les projets des entreprises en matière d’investissement et d’emploi », indique le rapport.

L’enquête révèle que les effets négatifs de la hausse des taux d’intérêt se propagent, un nombre croissant d’entreprises pensant que des taux plus élevés freineront à la fois leurs projets de vente et d’investissement.

Un tiers des entreprises ayant répondu ont déclaré que leurs ventes avaient chuté au cours de l’année écoulée en raison d’un ralentissement généralisé de la demande.

L’enquête suggère également que les attentes d’inflation des entreprises ont légèrement diminué, même si elles restent supérieures aux niveaux d’avant la pandémie.

Il a noté que beaucoup s’attendent à ce qu’il faudra plus de trois ans pour que l’inflation revienne à l’objectif de 2 pour cent de la Banque du Canada.

La part des entreprises prévoyant une récession au cours de l’année à venir est restée stable à environ un tiers.

Par ailleurs, l’enquête canadienne de la banque sur les attentes des consommateurs suggère que les attentes en matière d’inflation restent élevées. Le rapport souligne que l’écart entre l’inflation perçue et l’inflation réelle est inhabituellement large.

L’augmentation du coût de la vie demeure la préoccupation la plus pressante des consommateurs et nombreux sont ceux qui s’attendent à ce que l’impact de la hausse des taux d’intérêt sur les ménages soit loin d’être terminé.

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« Ceux qui s’attendent à davantage d’effets négatifs sont moins susceptibles de planifier des achats importants », indique le rapport sur la consommation.

« Dans l’ensemble, les consommateurs ont déclaré qu’ils sont plus susceptibles de dépenser pour des articles discrétionnaires comme des vacances et des concerts que pour des articles habituellement financés par des prêts, comme des voitures ou des appareils électroménagers. »

Histoires connexes

Ces deux rapports précèdent la décision de la Banque du Canada sur les taux d’intérêt et le rapport sur la politique monétaire la semaine prochaine.

La banque centrale a maintenu son taux d’intérêt directeur à 5% le mois dernier, mais a déclaré à plusieurs reprises qu’elle était prête à relever à nouveau les taux si nécessaire pour ramener l’inflation à son objectif de 2%.

Statistique Canada a rapporté que le taux d’inflation annuel a atteint 4 pour cent en août, alors que le chiffre de septembre est attendu mardi.

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